Dr. Alpha Abdoulaye Diallo : « en Guinée, le secteur extractif contribue près de 25% dans le budget national »

0
866

Après trois ans d’enquête de la societe civile sur le respect du code minier guinéen, la  Coalition ‘’Publiez Ce Que vous Payez’’ a présenté son  rapport ce vendredi, 14 décembre 2018  au cours d’un atelier regroupant les acteurs de la societe civile et les représentants des élus locaux.

Le président de la  Coalition ‘’Publiez Ce Que vous Payez’’ Dr. Alpha Abdoulaye Diallo  a déclaré que Ce travail les  a pris cinq ans. La coalition publier ce que vous payer s’investi dans le cadre de la bonne gouvernance  du secteur extractif.

Selon lui, en Guinée le secteur extractif contribue près de 25% dans le budget national. « Donc, il  est important qu’il ait beaucoup plus de transparence et de traçabilité dans les flux financiers, mais aussi une bonne recevabilité par rapport aux taxes et redevances qui sont générées par ce secteur » indique-t-il.

Poursuivant, il précise que  c’est pourquoi la Coalition à travailler d’abord en amont. « Nous avons participé activement et efficacement dans la révision du code minier. Nous avons participé et nous avons apporté notre contribution à la révision du code minier » a-t-il ajouté.

« Nous sommes là pour la publication du rapport intitulé les compagnies minières respectent-elles leurs obligations après trois ans d’enquête et d’information collectées sur le terrain. Globalement le rapport dit que le code minier n’est presque pas appliquer aujourd’hui par l’essentielle des compagnies minières à  l’exploitation en guinée » explique-t-il.

Il a enfin rappelé que la coalition a formulé des recommandations pour une bonne application de code minier. « Nous avons fait des recommandations fortes au gouvernement pour la prise effective des décrets d’applications. Une loi ne peut pas s’appliquer sur le terrain sans les textes réglementaires » conclut-il.

Pour sa part, Fatoumata Binta Diallo, députée a la commission défense a l’assemblée nationale  a indiquée dans son discours d’ouverture que la société civile est la mère de la nation. « Si ça marche dans un pays elle, si ça ne pas c’est elle encore » a-t-elle déclaré.

A rappeler que ce rapport a une cinquantaine de pages,  il retrace les constats par région, par société et par produit.

Aboubacar Pastoria Camara

Facebook Comments Box

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here