Pour réduire l’utilisation du mercure dans l’exploitation de minière artisanale et à petite échelle de l’or en Guinée, la direction nationale de l’environnement des eaux et forets a organisé un atelier ce mercredi 18 décembre 2019 sous le thème «Plan d’action national pour la réduction ou l’élimination de l’utilisation du mercure dans l’exploitation de minière artisanale et à petite échelle de l’or en Guinée ».
L’objectif était d’expliquer aux participants et aux citoyens le danger lié à l’utilisation du mercure dans l’exploitation de minière artisanale de l’or en Guinée.
Dans son discours, Dominique Bally, représentant du centre africain pour la santé environnementale en Guinée a expliqué le bien fondé de cette rencontre d’échange.
Selon lui, la question du mercure dans l’exploitation minière artisanale à petite échelle de l’or, est une priorité pour les Etats africains dans ce sens que le mercure dans l’orpaillage est le premier contributeur pour la destruction de l’environnement. « Une fois que ce mercure se retrouve dans l’eau, il va contaminer toute la chaine, c’est-à- dire les poissons et tous les animaux se trouvant dans l’eau, afin de contaminer la population. C’est pour éviter cette contamination que notre structure a initié cet atelier », précise-t-il.
De son coté, le secrétaire général du ministère de l’environnement, des eaux et forets, Saydou Barry Sidibé a remercié les partenaires techniques financiers qui ont facilité la tenue de cet atelier.
Il est en outre mis un accent particulier sur l’importance que la Guinée pourrait avoir en organisant cette rencontre d’échange sur la réduction ou l’élimination de l’utilisation du mercure dans l’exploitation de minière artisanale et à petite échelle de l’or en Guinée. « Au nom du ministre de l’environnement, des eaux et forets, je tiens à remercier les partenaires techniques et financiers pour cet appui à la Guinée. La rencontre qui nous réunit ce matin, porte sur la validation du projet du plan d’action national pour la réduction de l’utilisation du mercure dans l’exploitation artisanale et à petite échelle de l’or. Le présent projet, est une opportunité à saisir par la république de Guinée, afin de réussir la mise en œuvre de la convention de Minamata », a-t-il déclaré.
A rappeler qu’une trentaine de participants venue du département et des directions préfectorales de l’environnement, les orpailleurs de la société civile et des ONG qui œuvrent pour la protection de la nature, étaient présent à cette rencontre.
CAMARA
