Après l’Union Nationale des Transporteurs Routiers de Guinée (UNTRG), c’est le tour de la faitière patronale des transporteurs de se faire entendre par rapport à la fermeture des frontières terrestre par le gouvernement. C’est au sortir d’une réunion d’urgence tenue ce mardi, 11 février 2020 que cette structure a demandé à l’Etat de revenir sur sa décision.
Dans son intervention, Ousmane Horoya Sylla, 1er vice président de la fédération syndicale de transport et mécanique générale s’est dite surpris par cette décision de l’Etat. « Ça a fait au moins 72h, on a appris la fermeture des frontières terrestres pour la rentrée en Guinée mais pas la sortie. Parce que quand on entend fermeture de frontières, il ne doit pas y avoir de rentrées ni de sorties. Mais, après analyse, on a compris que la sortie est permise mais, c’est la rentrée qui est interdite. Ça a commencé par la route de koundara. Quand ça été fait, on pensait que c’est Koundara seulement. Mais, ça été élargie dans les autres frontières », a-t-il raconté.
Ajoutant, il a dit ceci, « On a envoyé des missionnaires pour voir si ce qu’on a appris à Conakry, c’est ce qui se passe aux frontières. Effectivement, les missionnaires sont venus aujourd’hui pour faire le compte-rendu. Aujourd’hui à Koundara, à la rentrée il y a au moins 60 camions garés. Au niveau de la Sierra-Leone, il y a au moins 100 camions selon nos missionnaires », précise-t-il.
Préoccupé de la situation qui prévaut au niveau des frontières mais aussi des dangers auxquels sont exposés les chauffeurs, apprentis et les marchandises, la fédération syndicale de transport et mécanique générale a lancé un cri de cœur à l’endroit de l’autorité guinéenne.
« Nous prions l’autorité guinéenne, pour l’amour de Dieu, nous sommes tous des guinéens, de nous permettre de faire rentrer nos véhicules en Guinée avec leurs contenus », dit-il.
Il a enfin annoncé que la fédération syndicale de transport et mécanique générale compte entamer des démarches auprès du gouvernement guinéen les jours à venir pour leur permettre de libérer les camions.
Camara
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