Insalubrité à Conakry: le ministre Papa Koly Kourouma dénonce le comportement de certains citoyens

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Ce mercredi 14 juillet 2021, le Ministre de l’hydraulique et de l’assainissement était devant la presse. L’objectif était de faire le point de la gestion des ordures à Conakry en cette période de grandes pluies.

D’entrée, Papa Koly Kourouma a rappelé que depuis la création de son département, beaucoup d’efforts ont été consentis pour débarrasser la capitale guinéenne des montagnes d’immondices.

Selon lui, son département est en train de professionnaliser la gestion des ordures. Dans ce sens, ils ont recruté deux opérateurs, un premier qui s’occupe de la précollecte à Kaloum, de la collecte et du transfert des déchets à la décharge dans les zones de Matam, Dixinn, Ratoma et Matoto. Le second opérateur qui est Kissimick lui s’occupe de la gestion des déchets au niveau de la décharge. Grâce à ces opérateurs Conakry avait commencé à renouer avec la propriété à un moment donné. Chaque matin leurs camions circulent pour débarrasser Conakry de tout ce qui est déchets solides précollectés collectés et font le transfert à la décharge de façon régulière. Mais malgré cela, force est de constaté qu’en cette saison des pluies, les rues de Conakry présentent parfois des images peu reluisantes. Cela à cause de l’incivisme de certains citoyens qui profitent des pluies pour déverser des ordures dans les caniveaux qui seront drainées par les eaux de ruissellement sur les chaussées. Une pratique que le Ministre de l’hydraulique et de l’assainissement dénonce.

« La saison pluvieuse à Conakry à une particularité, quand les premières pluies se sont annoncé on a eu l’impression qu’on n’a jamais balayé Conakry. On écoute dans les médias que Conakry était encore salle, c’est vrai quand on se lève le matin et qu’on voit les déchets solides éparpillés partout sur l’autoroute, sur la route le prince, sur la route de Lambayi on se dit mais quel balayage là les font. Quel assainissement on fait ici? Pour votre information, à Conakry aujourd’hui, on produit 1600 tonnes d’ordures par jour. Imaginez-vous que le ramassage concerne quelques quartiers et quelques axes principaux. S’il arrive que les PME qui ont la charge de precollecter les ordures dans les familles et les amener dans les points de collecte n’ont pas travaillé ou punissent leurs clients en ne débarrassant pas les familles de leur production, le stock se reconstitue. Conakry à la forme d’un pôle renversant, quand il pleut, les eaux fluviales sont drainées vers les flancs à droite comme à gauche. Les eaux pluviales sont drainées à travers des canaux d’évacuation.

A Bonfi par exemple Quand il pleut on mette des ordures dans les canaux de drainage et l’eau draine ces ordures au bas du flanc, c’est ce qui se retrouve sur l’autoroute. Ce sont les déchets là que vous retrouvez le matin après la pluie, ce n’est pas parce qu’il y a des déchets régulièrement dans les caniveaux. Tout dernièrement vous avez vu la campagne qui a été lancée par le Ministère des travaux publics, campagne de curage, ce n’est pas pour rien parce que même si vous curez le matin le soir quand il y a de la pluie, on vient verser la production de la journée. Alors la nuit les mêmes ordures se retrouvent dans les caniveaux. Et quand c’est caniveaux là sont bouché et que le passage de l’eau est rétréci il y a deux choses, soit on a de l’inondation en amont ou le courant d’eau entraine les ordures sur les chaussées. Mais ce qu’il faut noter aussitôt les ordures sont drainé par le courant d’eau dans les caniveaux dans la journée ces endroits seront nettoyé par les opérateurs en charge. Mais la saison pluvieuse est très compliqué parce que les familles n’ont pas encore la culture de conserver les déchets et de leurs faire débarrasser par les PME ou par les elles-mêmes et d’amener aux points de regroupement », expliqué le Ministre Papa Koly Kourouma.

Pour changer la donne, le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement a sollicité l’implication des médias dans la sensibilisation des populations sur les conséquences de ces pratiques.  « On vous invite à sensibiliser les populations pour qu’elles sachent que mettre les ordures dans les caniveaux de drainage des eaux de ruissellement a non seulement des conséquences sur les populations elles-mêmes mais aussi sur les infrastructures qu’on réalise ».

Camara Aboubacar

 

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