Après le projet de construction d’un marché, le chef secteur de Dôkhonbè en collaboration avec sa population a décidé de lancer le projet de construction d’un pont reliant leur localité au district de Goléya.
Situé à 3 km de la route nationale numéro 1, le secteur Dôkhonbè dans le district de Goléya. Les citoyens de cette localité ont du mal à rejoindre leur chef-lieu (Goléya) quand il pleut, car les localités sont séparées par une rivière.
Conscient des difficultés auxquelles ses citoyens sont confrontés, le chef secteur a initié un projet de construction d’un pont de 14 mettre sur 10 à un montant de plus 80 millions de francs guinéens sans aucune aide extérieure.
Par faute de moyen, les travaux sont ralentis et le chef secteur demande l’aide du gouvernement, des personnes de bonnes volontés mais également la contribution des ressortissants de ce secteur afin de terminer ces travaux.
« Le chantier que vous voyez, c’est le projet de construction du pont reliant le secteur de Dokhonbè et le district de Goléya. C’est la population elle-même qui s’est débrouillée pour financer ce projet. Le grand marché de notre district se trouve de l’autre côté de la rivière et les pauvres femmes sont obligées de parcourir trois kilomètres chaque jour pour leur petit commerce mais aussi pour acheter les condiments.
Pendant la saison pluvieuse, ces femmes-là ne peuvent pas traverser cette rivière. C’est la raison pour laquelle j’ai eu l’initiative grâce à l’appui de la population de construire ce pont.
Aujourd’hui, par manque de moyens, les travaux sont ralentis et nous demandons au président Mamadi Doumbouya et son gouvernement de nous venir en aide, mais aussi la sous-préfecture de Kouriah et les personnes de bonne volonté ».
Dans la même logique, il énumère d’autres problèmes auxquels ce secteur est confronté.
« Outre le projet de pont, notre secteur est confronté à un problème de route, d’eau potable, de courant électrique et de poste de santé, surtout il y a des unités industrielles et des sociétés qui s’implantent ici chaque jour. Chose qui est salutaire, parce que ça va réduire le chômage », a-t-il ajouté.
Parlant de la mobilisation des fonds pour la construction de ce pont, le chef secteur rappelle que ça se fait par cotisation individuelle. « Pour la réalisation de ce pont, il fallait une cotisation individuelle de la population déterminée pour le développement de cette localité.
Donc, au fur à mesure qu’on récupère de l’argent dans la main de ces pauvres citoyens, on investit dans projet. Aujourd’hui, compte tenu de la conjoncture, on est bloqué ».
Pour Thierno Oury Bella Barry, contrôleur de ce projet, a souligné que c’est l’initiative du chef secteur sous l’autorité du maire de la commune rurale de Kouriah, Mohamed Lamine Bangoura.
Mohamed Lamine Dramé
