A l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), le samedi 09 mars 2019, à la Minière, Cellou Dalein Diallo, s’est montré très révolté contre les opérations de déguerpissement en cours sur le site du centre directionnel de Koloma.
Pour lui, c’est un combat contre son parti, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée et ses militants. « C’est parce qu’on sait que Ratoma, c’est le fief de l’UFDG et on sait qu’il y a une communauté qu’il déteste qui habite là-bas. On aurait pu obtenir le résultat si c’est le déguerpissement pour cause d’utilité publique.
On aurait dû prendre des dispositions parce que c’est des fils du pays. On aurait pu négocier, trouver quelque chose, les recaser dans les domaines même loin de Conakry, trouver un montant symbolique ou forfaitaire pour eux. C’est Alpha Condé qui peut faire ça », a dit l’opposant .
« L’Etat a humilié les citoyens, il a détruit les maisons. Alors que s’il y a des calamités, c’est l’Etat qui doit venir en aide aux citoyens. Mais ici, c’est Alpha Condé qui détruit les maisons, parce qu’il pense que ce sont les militants de l’UFDG, qui y habitent (…), même une armée d’occupation ne peut pas faire ainsi », s’est insurgé le leader du principal parti d’opposition sur un ton colérique.
Dans son discours, le président de l’UFDG, s’est dit solidaire des personnes déplacées avant de lancer un appel à la mobilisation.
« Je renouvelle la solidarité du parti aux victimes. L’Etat aurait dû prendre des dispositions. Restons mobilisés pour nous débarrasser de ces hommes sans foi, ni loi (…) J’ai toujours dit qu’Alpha Condé n’est pas à la hauteur de la fonction présidentielle », a martelé le chef de file de l’opposition guinéenne.
Le principal opposant au régime d’Alpha Condé en a profité pour souhaiter bonne fête aux femmes de Guinée.
Cellou Dalein Diallo, a particulièrement félicité les femmes de l’UFDG, qui ont brandi des pancartes hostiles à un troisième mandat lors de la célébration de la journée internationale des droits des femmes, vendredi, sur l’esplanade du palais du peuple.
Une Synthèse de
Cherif Djiba Sano
