Guinée : vivement une presse responsable (par Ibrahima Sory Cissé)

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Ce samedi 03 Mai 2025, c’est la Journée  internationale de la liberté de la presse. Cette journée vise à promouvoir l’importance du journalisme et de la liberté d’expression, en soulignant le rôle crucial que joue la presse dans la société.

En Guinée, la situation de la presse est loin d’être catastrophique, comme le prétendent RSF et autres détracteurs de l’Homme du 5 Septembre et ses fidèles compagnons du CNRD. Ces derniers vont, avec une bonne dose de mauvaise foi, jusqu’à présenter  la gouvernance actuelle comme la pire de la Guinée indépendante en matière de respect de la liberté de la presse. Or toutes celles et tous ceux qui connaissent et pratiquent le président Mamadi Doumbouya le décrivent plutôt comme un grand ami de la presse. Les nombreux actes posés en faveur de cette corporation, du 5 septembre 2021 à ce jour, le prouvent éloquemment. Les portes du palais Mohammed V restent toujours ouvertes aux professionnels des médias qui, on le sait, ont un rôle de premier plan à jouer pendant cette transition et dans la construction d’un Etat véritablement  démocratique. Plusieurs journalistes ou communicants ont été nommés  à des postes de responsabilité.

Des maisons de la presse ont  été mises à  disposition aussi bien à Conakry que dans les capitales régionales (Kindia, Labé, Kankan, N’zérékoré). Sans oublier l’augmentation substantielle du montant de la subvention annuelle accordée à la presse privée. Il faut donc savoir raison garder. Aucun régime, fût-il de transition, n’aurait intérêt à se mettre à dos une corporation qui est considérée à juste titre comme le 4ème pouvoir dans une démocratie. Mais si la sécurité nationale est en jeu, chacun devrait se faire violence pour accepter ou comprendre certaines décisions prises par les autorités du pays. Ce qui ne fait de ces dernières des ennemis de la presse.

Il est à parier qu’entre les autorités guinéennes et la presse nationale, il n’y aura jamais de divorce. Ce, dans l’intérêt de la Guinée et des Guinéens. Vivement donc une presse responsable pour une transition apaisée pour faire entrer notre beau pays dans le cercle des pays de la sous-région où la démocratie et la liberté d’expression ont droit de cité.

 Ibrahima sory CISSE 

 

 

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