Le Mouvement « Guinè Yigui » lance ses activités pour l’autonomisation des femmes sous le signe du soutien au Général Mamadi Doumbouya

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Le Mouvement Général Mamadi Doumbouya Guinè Yigui a lancé officiellement ses activités ce lundi 5 mai à la Maison de la Presse de Conakry. L’événement, organisé sous forme de conférence de presse, s’est tenu autour du thème : « Autonomisation socioéconomique des femmes à travers la formation en entrepreneuriat féminin, levier essentiel pour une transition réussie. »

À cette occasion, plusieurs intervenantes ont pris la parole, notamment Mme Odia Magassouba, présidente du mouvement, accompagnée des responsables des centres d’autonomisation des femmes.

Selon les conférencières, le mouvement Guinè Yigui, dont le slogan est « Autonomisation – Unité – Action », est une initiative citoyenne portée par des femmes engagées. Il se veut un soutien à la continuité des idéaux du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) dirigé par le Général Mamadi Doumbouya.

« Ce mouvement est né de la reconnaissance pour tout ce que le Général a fait pour la Guinée. Il a mis en place des projets concrets et réalisé des actions visibles. Combien de femmes a-t-il nommées à des postes de responsabilité ? », a lancé Mme Odia Magassouba, également directrice générale du Laboratoire national de géologie au ministère des Mines et de la Géologie.

Et de poursuivre : « Depuis son arrivée au pouvoir, les femmes ont commencé à s’épanouir. C’est pourquoi nous avons choisi le nom Guinè Yigui, qui signifie l’espoir des femmes. »

Au-delà du soutien au chef de la transition, le mouvement entend agir concrètement sur le terrain. « Oui, nous faisons campagne pour lui, mais ce n’est pas tout. Nous voulons poser des actes forts pour l’autonomisation économique des femmes », a expliqué Mme Magassouba. Elle précise que les activités du mouvement sont centrées sur la formation en saponification, en teinture artisanale, et non sur des événements folkloriques comme les Mamayas.

À ce jour, le mouvement revendique déjà plus de 500 femmes formées, notamment dans la commune de Dixinn, où les demandes continuent d’affluer. « Beaucoup d’autres femmes veulent se former. C’est pourquoi nous lançons un appel aux autorités et aux personnes de bonne volonté pour nous accompagner. Seules, nous commençons à être dépassées », a-t-elle conclu.

Bolokada Sano

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