Infrastructure : le PNUD appuie la réalisation d’un nouveau Pont sur l’axe Kouankan (Macenta)-Beyla

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A la faveur d’une Mission de Supervision et de suivi Evaluation du PNUD dans la Région forestière, la Sous-préfecture de Kouankan avait tenu à recevoir le Directeur Pays et Représentant adjoint/programmes du PNUD malgré l’heure tardive (19h), le 4 Mai 2017. Mr Eloi Kouadio IV accompagné du Spécialiste suivi-Evaluation, Sylvain Ki, avait été impressionné par le dynamisme de cette population et du Maire de la localité. Les recettes générées par la plateforme multifonctionnelle offerte par le PNUD (qui fait du décorticage, de la mouture en produisant de l’électricité pour faire de la soudure) ont permis aux bénéficiaires d’acheter une nouvelle plateforme qui été installée au marché. Kouankan qui a bénéficié également de 2 kiosques de 6 cabines opérationnels et d’un bloc latrine de 3 cabines.

Un Hangar pour le Marché de Kouankan, une sous-préfecture qui compte 51 073 habitants et l’appui du PNUD pour le remplacement du Pont en bois, reliant la localité aux préfectures de Beyla et Kankan ont été les deux besoins prioritaires et doléances,  exprimés par le Maire de Kouankan sollicitant l’appui du PNUD. Le Directeur pays adjoint/programmes avait pris bonne note de ces doléances et en a discuter avec les experts et responsables du Bureau régional PNUD de Nzérékoré.

Ce pont en bois de Kouankan,  l’une des Commune rurale de développement (CRD) de la Préfecture de Macenta / région administrative de N’Nzérékoré, à vocation économique et agropastorale avec 6000ha de plaine présentait beaucoup de risques. La traversée de ce pont au bois finissant (voir photo) occasionnait une dizaine par mois avec des pertes en humaines et des pertes matérielles. Les infrastructures d’accès desservant les districts sont en général en bois, ce qui rend difficile l’écoulement des produits agricoles.

L’infrastructure en bois, dans un état précaire constituait un véritable goulot d’étranglement pour les activités économiques des femmes.

  • Environ 50% de la production agricole périssable n’est pas écoulée à cause de la vétusté du pont initial en bois.
  • A ce titre, environ une cinquantaine de zones réputées de grandes production agricole sont enclavées par l’inexistence de ce pont.
  • Plus de la moitié des groupements de femmes constitués au tour des activités agricoles se sont disloqué du fait des difficultés d’écoulement des produits maraichers

 Ainsi l’appui du PNUD, à travers l’engagement et le sui du représentant résident adjoint aux Programme et Chef du Bureau PNUD Guinée, Mr Eloi Kouadio IV ne s’est pas fait attendre. Ainsi grâce à l’appui du PNUD qui a des effets démultiplicateurs sur le Développement local, un nouveau pont répondant aux normes techniques, a été réalisé pour désenclaver non seulement la CR de Kouankan, mais aussi celle d’une cinquantaine de communautés villageoises sur l’axe kouankan vers la préfecture de Beyla et les femmes en particulier sont désormais plus confortables pour exercer leurs activités agricoles, écouler la production vers les marchés hebdomadaires afin de subvenir à leur besoin.

Résultats de changements transformationnels après la construction du Pont

  •             Les risques et les accidents du fait de la vétusté du pont en bois sont réduits de 10 par mois à moins de 1 avec 0 vie perdue.
  • Les intentions de reprise de la production agricole par les ménages sont passées de 2% à plus de 80% soient plus de 300 ménages sur les 550 interrogés
  • Les zones de production sont désenclavées avec une plus grande fluidité de la circulation des personnes et des biens qui augmente le flux commercial à plus de 40%
  • Les activités socio- économiques sont promues à plus de 50% avec un rehaussement des niveaux de recette pour toutes les transactions commerciales
  • L’autonomisation des femmes est boostée avec une redynamisation des groupements d’intérêts économiques des femmes
  • L’existence et la consommation des produits agricoles locaux se sont accrus à plus 80% avec des effets sur le niveau de vie des populations.

Source: PNUD-Guinée

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