Ce vendredi, 6 septembre 2019, des organisations de la société civile, (ACORD-GUINEE, WANEP et RAJ-GUI) se sont regroupées au sein d’un consortium pour la mise en œuvre du projet d’appui au renforcement des initiatives locales des jeunes pour la consolidation de la paix en Guinée.
Ce projet a touché 18 localités où il y a plus de conflits dans les régions naturelles de la Guinée forestière, de la Haute Guinée et de la Basse Guinée.
Dans son intervention, Maki Bah, Directeur de ACORD-Guinée et chef de fil du consortium ACORD, WANEP, RAJ-GUI a souligné que leur attente, c’est avoir un regard plus pointu orienté sur les résultats et les acquis du projet pendant les 18 mois d’exécution. « Actuellement avec toutes les parties prenantes qui ont été impliquées dans la mise en œuvre de ce projet, nous allons jeter un regard sur les résultats obtenus afin de pouvoir les capitaliser et les partager avec d’autres acteurs au niveau de la sous-région », a-t-il précisé
Poursuivant son intervention, il a rappelé que ce projet est focalisé sur deux principaux résultats. « Le premier concerne la mise en place d’un système d’alerte précoce qui va être cette fois-ci porter par les jeunes au niveau des 18 localités qui sont couvertes par le projet et ce résultat est exécuté par WANEP. Il y a un deuxième résultat qui est porté par RAJ-GUI qui est un réseau d’organisation de jeunesse », ajoute-t-il.
Selon lui, ces organisations ce sont rendu compte que beaucoup de structures interviennent sur cette question de paix mais la jeunesse est toujours mise de côté et quand il y a des problèmes avant, pendant ou après les élections, c’est souvent la jeunesse qui est manipulée. « On s’est dit que la meilleure façon d’aider la jeunesse, c’est de s’approprier des contenus de toutes les formations qui sont réalisées dans le cadre de ce projet en matière de prévention et la gestion des conflits », rappelle-t-il.
De son coté, Dr Alpha Abdoulaye Diallo, président du conseil d’administration de RAj-GUI s’est réjouit des résultats obtenus dans le cadre de ce projet. Il a indiqué que pour une première fois, les acteurs de la société civile ont réussi à travailler ensemble pour un seul idéal.
Aboubacar Camara
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