Kindia: Victime d’injustice et de menace de mort, un jeune prend le chemin de l’exil

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L’acte s’est passe à Kindia, une ville située à 136 km de la capitale Conakry. Un jeune mécanicien victime d’injustice de la part de la gendarmerie et menacé de mort par les bandits de grands chemins. Il décide de prendre le chemin de l’exil. Face a cette situation, notre rédaction a pu contacter un membre de sa famille pour nous expliquer la mésaventure de ce jeune mécanicien de moto du nom de Fodé Moussa Fofana. Lisez ce témoignage…

Mon neveu Fodé Moussa Fofana est un mécanicien de moto qui se débrouillait depuis la mort de ses parents. Au mois de septembre il a été victime d’injustice à Kindia qui l’a envoyé en exil. Un soir, c’est les enfants qui sont venus m’annoncer que les gendarmes ont arrêté mon neveu Fodé Moussa Fofana et ils l’on envoyé a l’escadron. A mon arrivé, je lui ai trouvé menotter et frapper par les gendarmes sans même l’auditionner en lui forçant de dire que l’arme qu’il a c’est pour lui. Je les ai dit que c’est mon neveu il est mécanicien moto, ce n’est pas un bandit laisser le. Je lui ai demandé, il m’a explique les faits.

Selon lui,  » c’est l’un de ses client qui est venu pour réparer sa moto et qui a laisser son sac au garage, comme il tard a venir il a pris son sac pour envoyer chez moi pour garder jusqu’a son retour. Au cours de la route, les gendarmes l’ont arrêté pour le demander d’ouvrir le sac, il lui a dit que ce n’est pas pour lui, directement il l’a donné un coup au visage et prend le sac par la force et l’ouvrir, il lui montre l’arme. Au lieu de lui laisser s’expliquer il le jeta dans le pickup pour l’envoyer à la gendarmerie. Il a dénoncé le nom du propriétaire de l’arme qui avait pris la fuite, il a été toujours retenu par ses gendarmes « , a-t-il relaté.

Apres avoir fait 3 mois en prison avec toutes les tortures inhumaines qu’il a subi, il a fallu que je paie une forte sommes d’argent qui était considérer comme la moitie de la rançon pour sa libération après avoir connu le propriétaire de l’arme. Quelques semaines après sa libération, et les proches de ce bandit, il a commencé a recevoir des menaces de mort de la part des petits de ce bandit et une chasse a l’homme lancée a son endroit par les gendarmes pour réclamer le reste de l’argent.

Bolokada Sano

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