Depuis un certain temps, bon nombre de guinéens restent septique sur la question d’un éventuel troisième mandat. Pour le président du Bloc Liberal, la gouvernance actuelle augure l’ambition de préparation d’un troisième mandat d’Alpha Condé d’où il compte engager des actions non violentes contre ce projet dans les jours à venir
C’est l’occasion d’une conférence qu’il a animée ce lundi 26 novembre 2018 à Conakry.
Pour lui, ce combat s’annonce long, parce que la volonté semble ardente peut-être pour toucher à la constitution. Selon lui, c’est en Afrique qu’on pense même après dix ans au pouvoir.
« Il y a encore des choses qu’on a commencées, qu’on doit l’achever comme si il n’y a pas d’autres qui peuvent achever ce que vous avez commencé. Dans les autres pays, un président continue les travaux entamés par son prédécesseur ».
Poursuivant ,il dira qu’en Afrique chacun veut terminer ce qu’il a commencé, « comme Paul Bea a commencé depuis lorsque nous étions encore au biberon, il n’a pas encore fini de faire ce qu’il a commencé et il va continuer jusqu’à ce que ce pays là soit complètement détruit » dénonce-t-il.
Il ajoute, « nous ne souhaitons pas que notre pays puisse faire face à une telle situation. Car, selon la modification de la constitution pour un troisième mandat, nous avons visité ça par le passé. On se rappel des dernières années du règne du General Lansana Conté. en 2001, la constitution a été modifiée, on donné la possibilité au président de continuer à se présenter, le président était malade le pays était dans les mains des vautours, la faillite est intervenue du cote économique, social, politique et nous avons vécu les années 2000 comme les années les plus difficiles dans l’histoire politique de notre pays.»a-t-il rappelé.
Pour finir, il a déclaré que son a décidé d’engager une résistance non violente à partir de maintenant. « Nous irons vers les populations pour leur expliquer le danger que cela représente pour notre pays car une dictature n’est ami à personne » dit-il.
Aboubacar Pastoria Camara