Son aversion pour le mensonge, les coups bas et les entourloupes fait qu’il est souvent absent du champ politique. Et nous le savons bien, la politique rime souvent avec ces comportements répugnants.
« Quand l’avenir du pays est en jeu, comme c’est le cas aujourd’hui avec le référendum constitutionnel indispensable pour marquer la fin de la transition, on est obligé de se jeter dans le bain, sans pour autant perdre ses valeurs », entend-on à Siguiri pour justifier la présence d’Ousmane Doumbouya aux côtés des siens afin de booster la campagne pour le référendum du 21 septembre 2025 dans cette préfecture.
Dans la commune urbaine, on se demande qui, mieux placé que le natif de Sèkè, peut transmettre le message de paix, d’unité et de solidarité du Chef de l’État ? Qui mieux que lui pour faciliter l’adhésion des populations aux idéaux de l’homme du 5 septembre dans une préfecture qui compte encore des réticences face au régime actuel ?
On affirme qu’Ousmane réunit tous les critères pour ce profil idéal. Son humilité, son altruisme et sa générosité ont su séduire et rallier même des irréductibles opposants au pouvoir, pour les transformer en soutiens assumés.
Lors de la tournée de campagne, qui se déroule sans répit, les sages, dans leurs vestibules, réaffirment leur soutien au Général Mamadi Doumbouya et expriment leur reconnaissance à l’endroit d’Ousmane, qui aurait offert une ambulance à chacune des douze sous-préfectures. Celui qui passe des jours et des nuits à écouter et satisfaire les citoyens nécessiteux rappelle aux Siguirikas un certain Mamadi Diawara dit Yayourt, maître dans cet exercice.
En un mot comme en mille, Ousmane Doumbouya, connu pour ses actions fédératrices, incarne l’unité et l’espérance dans cette ville qui semble avoir trouvé en lui le leader recherché.
Arrivé le jeudi matin pour ne pas manquer le lancement de la campagne dans la préfecture , lequel a eu lieu dans l’après-midi sous la présidence du ministre Djiba Diakité, Ousmane ne se donne pas de repos. Entre rencontres informelles et élaboration de stratégies avec ses trois collègues, avec lesquels il forme un quatuor à la tête de la campagne, il ne ménage pas son temps. Obtenir un taux de participation élevé dans ce plus grand vivier électoral constitue le principal défi. L’autre défi, c’est bien sûr le triomphe du OUI.
De Kintigna à Doko, en passant par Norassoba et Niagassola, l’équipe de campagne multiplie les visites de terrain.
« Ces premiers déplacements donnent la sensation que nous aurons un taux de participation élevé. L’engouement et la mobilisation nourrissent cet espoir », lâche un membre du directoire de campagne.
Résultat attendu dans moins d’une semaine.
Nous y reviendrons.
Mognouma depuis Siguiri