Dans son programme de mise en exécution des décisions du gouvernement relatives aux déguerpissements des artères publiques, un groupe de fonctionnaires fait l’objet de poursuite par des citoyens, victimes des faits.
A préciser que la décision de déguerpissement avait été prise par l’ancien gouverneur et les nouvelles autorités ont continué les mêmes mesures, sachant que l’Etat est une continuité. Un fonctionnaire est un exécutant des décisions du pouvoir central qui constitue sa hiérarchie. Tout acte posé par ceci relève de la responsabilité de l’Etat. La plainte formulée par ses victimes souffre de vice de procédure et devait être rejetée. Les autorités judiciaires de Coyah doivent savoir que ses accusations ne peuvent être orientées envers un groupe de fonctionnaires mais plutôt envers l’Etat.
Cette citation à comparaître contre ses fonctionnaires affaiblirait l’Etat dans l’exécution des décisions dans les services déconcentrés. Il est urgent que cette plainte soit retirée contre ses pauvres fonctionnaires dont leur seul crime est d’avoir exécuté la décision de sa hiérarchie. Aucun vice de procédure en la matière ne serait toléré en cette phase de transition car en droit la forme commande le fond. Nous interpellons les nouvelles autorités à plus de vigilance et de détermination. Car la justice sera la boussole.
Alseny Soumah
