Un incendie s’est produit dans la journée du samedi 23 août 2025 à la gare routière de la commune urbaine de Coyah. Plusieurs magasins et boutiques ont été ravagés par les flammes, causant d’énormes dégâts matériels. Heureusement, aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée.
Mohamed Sidy Diallo, commerçant de matériels électriques, fait partie des victimes. « C’était entre 16h et 17h que j’ai remarqué de la fumée dans mon magasin. Au début, j’ai pensé que c’étaient des femmes qui avaient allumé un feu à côté. En sortant, je me suis rendu compte que ce n’était pas le cas. En voulant retourner dans mon magasin pour vérifier, j’ai vu que les étagères prenaient feu et que la fumée était immense. J’ai vraiment eu peur, alors je suis allé m’asseoir quelque part pour sauver ma vie. D’après ce que j’ai constaté, l’incendie serait dû à un court-circuit électrique », a-t-il expliqué.
Concernant les pertes matérielles, il ajoute : « Je vendais des groupes électrogènes de 2 à 4 KVA, des cafetières, des appareils électroménagers, des réseaux, ainsi que des téléviseurs à écran plat de 25 à 55 pouces, de toutes marques. »
Il déplore également le comportement de certaines personnes mal intentionnées pendant le drame : « Ce que je déplore le plus, c’est que des gens venus soi-disant pour nous secourir ont profité pour voler des marchandises. Ils ont emporté des téléviseurs et des appareils au lieu de nous aider. Je peux estimer mes pertes à environ deux cents millions de francs guinéens (200 millions GNF). »
À la fin de son témoignage, il a lancé un appel pressant aux autorités et aux bonnes volontés : « Je demande aux autorités, en particulier au Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, de penser à nous, les sinistrés. S’il veut réellement être proche du peuple, qu’il s’intéresse aux victimes de ce drame survenu à Coyah. J’invite également les commerçants et les bonnes volontés à venir nous soutenir dans cette épreuve. »
Dans la même dynamique, Hamzata Diallo, vendeur d’alimentation générale et également victime de l’incendie, a partagé sa douleur : « J’étais parti chercher un stock de marchandises. À mon retour, tout était déjà parti en fumée. On m’a dit que l’incendie est dû à un court-circuit électrique. J’ai perdu près de 400 millions GNF de marchandises. »
Il a toutefois salué les efforts de certains : « Je remercie la population de Coyah, la gendarmerie, les sapeurs-pompiers et la police qui se sont mobilisés pour nous soutenir pendant ce drame. Mais je déplore l’absence totale des autorités préfectorales et communales. Depuis samedi jusqu’à aujourd’hui, aucune autorité n’est passée sur les lieux pour constater les dégâts. »
Mohamed L Dramé
