Présent à la cérémonie officielle de lancement de la campagne du PDG-RDA en faveur du « oui » au référendum constitutionnel du 21 septembre prochain, Dr Koureissy Condé, président de l’Alliance pour le Renouveau National (ARENA), a prononcé un discours marqué par des hommages appuyés aux figures historiques de l’indépendance et une défense assumée de la nouvelle constitution.
Devant une assemblée de militants et militantes du parti de feu Ahmed Sékou Touré, Dr Condé a salué les « acteurs de la lutte pour l’indépendance », évoquant « la souffrance due au manque de reconnaissance » et « la violence orchestrée contre le patrimoine et les acquis du PDG ». Il a tenu à leur rendre un hommage solennel, estimant que certains sont encore parmi nous, tandis que d’autres ont disparu, « mais leur combat reste vivant ».
Une nouvelle constitution comme « acte fondateur »
Abordant l’actualité politique, l’ancien ministre et acteur de la société civile a insisté sur l’importance du projet de nouvelle constitution, qu’il qualifie d’« acte fondateur pour le pays ». Sous les applaudissements nourris de la salle, il a souligné que ce texte portait les « valeurs cardinales » nécessaires pour « le retour à un ordre constitutionnel normal ».
« Aujourd’hui, nous sommes à un rendez-vous historique », a-t-il déclaré. « Il s’agit de réaffirmer notre position, déjà claire : notre soutien à la nouvelle constitution et au référendum du 21 septembre, mais aussi notre reconnaissance envers le président Mamadi Doumbouya », a-t-il ajouté.
Le soutien de l’ARENA
Dr Koureissy Condé a également rappelé que l’ARENA, qu’il dirige, est une « filiale » et un « produit » du PDG-RDA. C’est donc en toute logique que son parti s’inscrit pleinement dans la dynamique de soutien à la nouvelle constitution. Il appelle ainsi à un vote massif en faveur du « oui » lors du scrutin à venir.
« Une constitution ne doit pas faire l’unanimité »
Dans une déclaration remarquée, le président de l’ARENA a tenu à rappeler que l’unanimité autour d’une constitution serait contre-productive et contraire aux principes démocratiques.
« Il n’y a pas de constitution parfaite. Dès qu’il y a une unanimité totale autour d’un projet de constitution, cela signifie qu’il y a atteinte à la liberté d’expression », a-t-il affirmé. Pour lui, la diversité des opinions est essentielle dans un débat constitutionnel, et les amendements futurs permettront de prendre en compte les préoccupations des électeurs, y compris celles des minorités.
Rédaction