Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et ses partenaires ont annoncé jeudi qu’ils commencent à utiliser un deuxième vaccin expérimental contre Ebola.
Cette opération de vaccination de quatre mois vise 50.000 personnes. Le but est de tenter d’enrayer la propagation du virus qui a fait plus de 2.000 morts.
Contrairement au premier vaccin utilisé depuis le début de l’épidémie il y a un an, ce nouveau vaccin doit être administré en deux doses, à deux mois d’intervalle.
Cette situation a suscité des inquiétudes chez certains membres de l’équipe d’intervention contre Ebola, car le vaccin peut être difficile à administrer, dans une région où la population est très mobile et où l’insécurité est très répandue.
Une déclaration de l’ONG Médecins sans frontières a indiqué qu’il s’agit d’une occasion de recueillir des informations sur l’efficacité du vaccin dans des circonstances réelles, le qualifiant de « ressource supplémentaire dans la lutte contre Ebola ».
Seuls les adultes et les enfants âgés d’un an et plus sont admissibles à la vaccination.
Jusqu’à présent, seuls ceux qui avaient été en contact avec un patient d’Ebola confirmé étaient vaccinés pour briser la chaîne de transmission.
Ce nouveau vaccin est produit par la société américaine Johnson and Johnson.
Son introduction permettra de vacciner des congolais sur une plus grande zone à l’extérieur de l’épicentre de l’épidémie.
Plus de 2.000 sont mortes sur les 3.200 personnes qui ont contracté le virus Ebola depuis le début de l’épidémie.
Bbcafrique.com