Dans la dynamique des législatives du 1er mars prochain, le Conseil national des organisations de la Société Civile de Guinée, a organisé à Coyah, une séance de formation à l’intention des formateurs des observateurs sur le processus électoral ce samedi, 23 Février 2020. Plus d’une centaine des formateurs venus des différentes préfectures de toutes les régions administratives de la Guinée, et de la zone spéciale de Conakry ont pris part à cette formation. Ces formateurs vont à leur tour, donner cette expérience acquise aux membres des organisations de la Société civile au niveau local.
L’ouverture de cette séance de formation s’est déroulée en présence de Monsieur Kabinet Cissé, Directeur du Département formation à la CENI, le Président du CNOSC, Dr Dansa Kourouma, ainsi que des représentants des autres organisations de la société civile, membres du CNOSC dont, le représentant de CONASOC…
Dans son discours de bienvenue, le Président du Conseil National des Organisations de la Société Civile, Dr Dansa Kourouma a indiqué aux participants pour l’observation des élections, le CNOSC a mis en place la plateforme, dénommé ‘’Regard du Peuple’’, qui aura pour objectif de traiter les questions sur le processus électoral.
« Des Observateurs d’ici la fin de la formation, on vous dira le mode de déploiement des observateurs. Mais, sur le plan technique, de l’observateur jusqu’au niveau du site central, quel est le travail des différents étapes de collectes, de transmission, d’analyse et de publication des informations. Il faut savoir que, les données que les observateurs vont donner, le CNOSC aura la possibilité de vérifier ces informations. Donc, si quelqu’un s’assoit sous un manguier, pour remplir une fiche, nous avons la possibilité de croiser les informations. Donc, on ne va plus se fier à ce que l’observateur donne », a indiqué le Président du Conseil National des Organisations de la Société Civile, Dr Dansa Kourouma aux participants.
Par ailleurs, Dr Dansa Kourouma a précisé aux formateurs en formation que, leur mission c’est aussi d’aller former les observateurs et le jour du scrutin, contrôler leur travail, surtout, tenir informer les responsables du Regard du peuple sur le processus. Quant aux observateurs qui ont double fonctions lors du scrutin, Dr Dansa Kourouma, les a invités à se déclarer maintenant. Parce que, dit-il, cela pourra biaiser le travail engagé par son organisation.
Satisfait du CNOSC, Mr Cissé Kabinet, Directeur du Département Formation à la CENI a d’abord fait savoir aux participants, qu’il y a une différence entre un superviseur et un observateur. Selon Mr Cissé, la supervision des élections revient à la CENI et ces démembrements. « La différence est que, la CENI donne les ordres, propose des solutions. Par contre, les observateurs de la société civile, eux, observent, constatent; ils n’ont pas de l’ordre à donner », a-t-il expliqué.
Avant de faire savoir aux participants qu’ils ont à faire, pour les élections législatives et le référendum, prévus le 1er mars prochain, 18 613 000 bureaux de vote sur le territoire national, sans parler des CIAMI et des Consulat. « Chaque BV est composé de cinq membres, qui donnent 93 073 000 agents de BV, qui seront mobilisés dans les 18 613 000 BV. Avec la présentation qui a été fait ici, le dispositif semble être bien élaboré. C’est pourquoi, je vous invite d’observer le code de bonne conduite, la neutralité dans l’observation des élections. Parce que, vous n’observeriez pas seulement le scrutin mais, c’est de faire de manière systématique, depuis l’enrôlement des électeurs, la déclaration des candidatures, la campagne jusqu’au jour du scrutin. Donc, faire de manière durable l’observation. C’est sur ces réflexions, au nom du Président de la CENI, Me Salifou Amadou Kébé que, je remercie le CNOSC, pour avoir organisé cette synergie de l’observateur citoyen des élections », a déclaré Mr Cissé Kabinet, Directeur du Département de la Formation à la CENI, au terme de son intervention.
Younoussa bangoura pour l’UPLG