Le réchauffement climatique est devenu une préoccupation mondiale d’où l’implication de chacun de nous est sollicitée. C’est dans cette optique que la fondation américaine pour le développement économique et social à travers son représentant, Mamadou Boye Baldé en Guinée a pris l’initiale de reboiser la forêt de Kakimbo située dans la commune de Ratoma à Conakry.
A cette occasion, la fondation américaine et plusieurs ONGs évoluant au sein de cette structure ont mis en terre, plus de 500 plants dans la forêt de Kakimbo, ce samedi, 19 août 2023.
Pour Mamadou Boye Baldé, représentant pays de la fondation américaine pour le développement économique et social, l’idée est de faire cette zone comme le Parc Central de New-York. « Notre souhait aujourd’hui, c’est de voir la zone de kakimbo traitée comme le Central Parc de New-York ».
Selon lui, le Central Parc de New-York a une superficie de 843 hectares. « Quand vous êtes dans ce Parc-là, c’est comme si vous êtes dans la forêt dense de Diama à N’Zérékoré, en pleine ville de New-York. Dans ce Parc, il y a des endroits de loisir, ça fait vraiment plaisir à vivre dans un tel endroit comme. Donc, mon souhait c’est de voir la zone de kakimbo exactement comme le Central Parc de New-York ».
Dans le but de réaliser ce grand projet, le représentant de la fondation américaine a mis un accent sur le choix de certains jeunes. « Nous avons ciblé certains jeunes qui ont travaillé sur ce projet. Ces jeunes-là, on va les suivre, ils vont en faire un projet de recherche, ils vont continuer, on va les mettre en relation avec un docteur en environnement à l’université Gamal, et ils vont raffiner le projet, et pourquoi pas les envoyer aux Etats-Unis pour les stages de formation au niveau du service de l’environnement à l’université de New-York et le Central Parc des Etats unis ».
Poursuivant ses propos, Mamadou Boye Baldé a prodigué quelques conseils. « La nature n’aime pas le mensonge, la nature nous restitue souvent ce que nous la donnons. Si nous coupons les arbres, elle va nous donner la chaleur, si nous plantons, elle va nous donner la pluie, la fraicheur et le bienêtre. Nous avons planté ce matin plus de 500 plants, et nous allons continuer à faire plus. Celui qui plante un arbre n’a pas vécu pour rien, c’est une recommandation divine », a-t-il souligné.
Pour finir, le représentant de la fondation américaine a attiré l’attention des dirigeants guinéens. « Normalement, cette zone-là doit être la climatisation de Conakry et ces arbres-là doivent être plus important que ces immeubles que vous voyez là. À New-York, couper un arbre est plus compliqué de détruire un immeuble de dix étages. La raison est simple, pour qu’un arbre pousse plus de 10 à 15 mètres, il faut plus de 10 ans, et un immeuble de 10 étages, on peut le construire en moins d’une année », conclut-il.
Pour sa part, Barratou Baldé, présidente de l’ONG ‘’GUINEAN HOPE GENERATION’’, également, responsable du projet a livré son ambition pour la Guinée. « La Guinée est un pays très en retard par rapport aux autres pays, nous combattons pour éliminer ce retard, pour amener la Guinée de l’avant à travers ce projet ».
De son côté, Mory Camara, coordinateur de l’ONG Guinean Hope Génération (GHG) a aussi interpellé les uns et autres sur les réalités qui se passent aujourd’hui. « On a la volonté, la détermination de faire de ce site de Kakimbo le prochain Central Pack de Conakry ».
Selon lui, qui parle aujourd’hui de l’écologie, parle de la survie même de l’humanité. « La nature, elle est menacée, aujourd’hui le ciel commence à exprimer sa colère. Je vous donne un exemple récent en Guinée sur les dernières pluies. La pluie, c’est comme si elle était coincée dans le ciel, c’est inhabituel. Je pense que, c’est un message, c’est un symbole, c’est un signe qu’il faut interpréter, et derrière cette interprétation, en tant ONG, en tant que futur dirigeant de ce pays, il ne fallait pas s’assoir, il fallait se retrouver, prendre des décisions et agir », lance-t-il.
Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que la fondation américaine pour le développement économique et social pose un tel acte.
Aboubacar P Camara
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