Ce lundi, 20 janvier 2020, la ministre de la Coopération Internationale et de l’Intégration Africaine a procédé à l’ouverture de la Revue Annuelle Nationale Approfondie de Coopération Guinée/UNICEF 2018-2022.
Le représentant de l’UNICEF/Guinée, Pièrre N’Gom a fait savoir que cette session revêt un caractère particulier, car il va leur permettre d’entamer techniquement, la Revue à Mi-Parcours dudit Programme de Coopération.
‘’C’est pourquoi cet exercice demande l’implication de tous les acteurs clés, et doit non seulement aboutir à des grandes décisions, mais également à des mesures correctives pertinentes. C’est seulement ainsi que nous pourrons ensemble mettre en place des stratégies permettant une meilleure exécution durant la seconde moitié du cycle, mais aussi et surtout assurer une bonne préparation du prochain cycle de programmation’’ a souligné le représentant de l’UNICEF/Guinée.
Pour Pèrre N’Gom, il est important de rappeler aujourd’hui que ce programme a été développé dans le contexte du relèvement post-Ebola, avec des défis majeurs dans tous les domaines. Pour relever ces défis, des priorités programmatiques et stratégies appropriées ont été ciblées dont l’une des principales a portée sur l’« Initiative de Communes de Convergence (ICC).
En ouvrant les débats, la ministre de la Coopération Internationale et de l’Intégration Africaine dira que le Gouvernement est déterminé à assurer un suivi adéquat et approprié du programme tant au niveau local, que central, et ainsi, évaluer la contribution dudit Programme à l’agenda du PNDES et à la promotion de la décentralisation.
Ce programme de Coopération entre le Gouvernement Guinéen et l’UNICEF s’inscrit dans la logique du PNDES et du PNUAD en lien avec les Objectifs du Développement Durable (ODD). A cet effet, il est particulièrement axé sur les enfants les plus vulnérables et défavorisés. Il vise entre autres, à doter les enfants de services de base de qualité, dans un environnement favorable et une éducation de qualité, avec une protection sociale qui bénéficie d’une budgétisation sensible à l’enfant. Pour ce faire, il adresse essentiellement cinq grands axes qui sont : La survie et le développement de l’enfant, l’Éducation de base, la protection de l’enfant, l’Eau/Hygiène et Assainissement et l’Inclusion sociale.
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