Guinée: le MATD suspend plusieurs partis politiques

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Le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a finalement publié le rapport définitif ce lundi soir, 28 octobre 2024, suite à l’évaluation des partis politiques.

Dans ce rapport, le MATD a répertorié 211 partis politiques sur toute l’étendue du territoire national. Parmi les 211 formations politiques, 54 ont été suspendues pour trois mois. Le département de l’administration du territoire justifie cette décision par l’expiration des agréments partis concernés, la non fourniture de la liste des membres de l’organe de direction ainsi que d’autres:

« Agrément non valide du parti politique ; Non fourniture de la liste des membres de l’organe de direction; Existence d’un conflit interne en cours entre les membres de l’organe de direction du parti politique; Absence d’un compte bancaire au nom du parti politique, ouvert en République de Guinée ; Non tenue de la comptabilité annuelle de gestion du parti politique ; Les états de comptabilité annuelle doivent être conformes aux lois et règlements en vigueur en République de Guinée, être certifiés par un cabinet comptable agréé, et inclure : un Bilan, un Compte de Résultat, un Tableau des flux de Trésorerie et des notes annexes ; Non déclaration des modifications dans les statuts ou des changements de membre dans l’organe de direction du parti politique ; Application d’un modification statutaire ou d’un changement de membre dans l’organisation de direction, refusés par le MATD », peut-on lire dans le Rapport final

Il faut tout de même souligner que parmi les partis suspendus, on trouve des formations connues comme l’UFD de Badiko, le PDG RDA de Oyé, le PUP de Fodé Bangoura, ancien parti au pouvoir, ainsi que le NGR d’Abé Sylla et Génération citoyenne de Fodé Mohamed Soumah. En plus des 53 partis dissous, 67 autres sont placés sous observation, avec notamment des poids lourds comme le RPG Arc-en-ciel, l’UFDG, le BL, le PEDN, le PADES et l’UFR.

Le MATD précise que les Partis n’ont plus d’existence légale. Et ceux qui sont suspendus doivent cesser leurs activités dès la date de signature de l’arrêté et régulariser leur situation sous peine de dissolution.

Par ailleurs, les partis placés sous observation sont autorisés à poursuivre leurs activités, mais disposent de trois mois pour se mettre en conformité, sous peine de suspension.

Dans ce rapport final publié, le MATD a signifié qu’il reste 37 autres partis à évaluer.

Rédaction

 

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