L’arrogance des jeunes artistes Guinéens : Le Poison de l’Ignorance (par Bolokada Sano)

0
59
{"data":{"pictureId":"a0a752a0f8154652aa53c56d675642bd","appversion":"4.5.0","stickerId":"","filterId":"","infoStickerId":"","imageEffectId":"","playId":"","activityName":"","os":"android","product":"retouch","exportType":"","editType":"","alias":""},"source_type":"vicut","tiktok_developers_3p_anchor_params":"{"source_type":"vicut","client_key":"aw889s25wozf8s7e","picture_template_id":"","capability_name":"retouch_remove_background"}"}

En Guinée, il est devenu évident que la nouvelle génération d’artistes manque cruellement de connaissances sur l’industrie musicale. Cette ignorance se traduit par de l’ingratitude et une arrogance déconcertante. Beaucoup se lancent dans la musique uniquement pour accéder au succès rapide et séduire les filles ou les jeunes dames, juste une fessée. Oui le succès pour avoir les belles filles, avoir l’accès dans les boîtes de nuits et maquis. Oubliant que la carrière d’un artiste se construit sur le long terme.

Certains, comme King Alasko, croient qu’un premier album suffira à tout obtenir, sans comprendre que le succès véritable demande du temps et du travail acharné. Malgré le soutien de sa maison de production MLP, il a fini par perdre pied, et aujourd’hui il est à la mercie des petits producteurs événementiel sans revenus et il se contente de se produire dans des bars américains et boîtes de nuit.

Le cas de Koury Simple illustre aussi cette tendance : après avoir été produit par la maison Kankandé Prod, il s’est montré arrogant devant tous les efforts fournis par le boss de cette maison. Aujourd’hui il cherche sa tête partout où il peut gagner des muettes pour subvenir à ces besoins.

Enfin, Ouste Petit, emblème de l’ingratitude et de l’ignorance, pourrait faire l’objet d’une analyse à part entière.

Dans un prochain article, je reviendrai sur le rôle destructeur de certaines maisons de production en Guinée, face à l’essor de l’auto-production chez les artistes locaux.
#oeil_de_bolokada
Bolokada Sano, journaliste

Facebook Comments Box

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here