L’avant-projet de la nouvelle constitution : le Secrétaire Général du RPD donne sa position, puis interpelle la jeunesse et l’Etat en particulier

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Après lecture article par article et des explications claires de l’avant-projet de la nouvelle constitution par le Président du Conseil National de la Transition, et ayant même apporté mes observations sur certains articles au cours des travaux de groupes avec les responsables politiques de la vie Nationale, j’affirmerais aisément que même s’il est difficile, voire même impossible de satisfaire toutes les attentes du peuple.

Il faut rappeler que cet avant-projet de la nouvelle constitution présenté par le CNT, sous la clairvoyance et le leadership de l’Honorable Président du Conseil National de la Transition, à l’occurrence Dr Dansa Kourouma, est une constitution s’il est adopté par le peuple souverain de Guinée, nous permettra totalement de refonder le pays et de prendre en compte la préoccupation et les aspirations de la majeure partie de l’ensemble des Guinéens résidents du territoire où ailleurs.

En tant que jeune acteur politiques et Secrétaire Général du Parti Rassemblement pour la Paix et le Développement (RPD) malgré que la population jeune a de nombreux avantages.

Sur le plan social et  le développement socioéconomique du pays, présentant plus de mobilité, de souplesse, d’ouverture, d’adaptabilité et de tolérance.

Sur le plan économique, elle est source de dynamisme de l’offre de main- d’œuvre requise pour accélérer la croissance économique.

Il est à retenir que l’âge de la jeunesse étant une étape de la vie, nous devons tout de même reconnaître que la  jeunesse n’est pas un mérite ce n’est qu’une étape de la vie que chaque jeune ou vieux a déjà franchi par la grâce de Dieu.

L’important qu’as tu fais de ta jeunesse au service de la société. Etant donc les acteurs majeurs de l’animation sociopolitique de la Nation, nous devons marquer notre étape de jeunesse par des actions positives pour le bien-être de la société.

J’appelle donc mes confrères jeunes en tout premier lieu, à un engagement politique et patriotique en tout cas appartenir à des structures comme des OSC et des partis politiques, tout en occupant des hautes responsabilités au sein même de nos différentes structures et formations politiques à travers  l’engagement et la maîtrise parfaite des statuts et règlements où tout autres documents liés à ta structure d’appartenance pour mieux défendre nos positions au sein de nos structures d’appartenance.

Pour nous permettre d’activement participer au débat sur des questions de la vie nationale et pour n’est pas que nos problèmes soient discutés pour éviter que nous soyons engagés devant des faits accomplis.

Jeune de Guinée, dotons nous des moyens légaux pour défendre les intérêts supérieur de la nation et refusons d’être  instrumentaliser pour défendre la cause d’une quelconques structures où des personnes au détriment de l’intérêt général de la Nation.

Et d’ailleurs, nous nous battons aveuglement pour des gens qui viendront occuper les mêmes fonctions de l’Etat et nous relégués au dernier plan,  sachant déjà notre mentalité et notre manière d’agir devant un problème posé.

J’appelle donc mes confrères jeunes à une prise de consciences, et j’attire l’attention des autorités de mettre la jeunesse au centre de ses préoccupations et en responsabilisant les jeunes au sein des instances de prise de décisions de notre pays.

Comme indiqué dans cet avant-projet de la nouvelle constitution présenté par le CNT, en plus des insensibilités qui rendent invulnérable cette constitution aux tentations des hommes pendant plusieurs années, les articles 26 et 21 traitent en partie les préoccupations et les aspirations de la jeunesse africaine de Guinée sur la thématique relative au titre 2, portant libertés, droits et devoirs :

À l’article 26, il est clairement indiqué que : « l’Etat garantit aux enfants et aux jeunes, le droit à la protection et leur plein épanouissement. Il crée les conditions de la participation active des jeunes à la vie de la Nation. Il prend les mesures nécessaires à la protection des enfants et des jeunes contre l’exploitation, l’abandon, la déliquescence, l’abus sexuel,  la maltraitance,  la traitre des personnes, l’exode rural et la migration irrégulière.

L’Etat assure également la protection,  la participation et la promotion des jeunes en vue de garantir leur développement intégral et leur contribution au progrès National. »

Articles 21; « L’Etat garantit à toute personne le droit à l’éducation et à la formation. Il prescrit le caractère prioritaire de l’éducation nationale. L’Etat promeut l’éducation civique des citoyens à tous les âges. Il garantit la gratuite de l’enseignement et rendent obligatoire,  pour les parents l’accès et le maintien des enfants à l’école jusqu’à l’âge de 16 ans.

Il garantit aux jeunes Guinéens la gratuité de la formation professionnelle, technique et de l’enseignement supérieur à tous les cycles,  dans les conditions définies par la loi.

La gratuité évoquée aux alinéas précédents concerne les institutions de formation et d’enseignement supérieur publiques. L’Etat crée les conditions d’accès des étudiants et des Diplômés au stage professionnel. Il garantit une allocation budgétaire adéquate au secteur de l’éducation et de la formation.  Une loi détermine les conditions d’application du présent article. »

Je crois fermement avec toutes ces dispositions que cette nouvelle constitution nous ressemble et nous rassemble pour le bien-être du peuple souverain de Guinée durant plusieurs années encore après l’adoption de cette constitution par voie référendaire.

Ibrahima Sory KEITA, Secrétaire général du parti RPD

 

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