Le Collectif de Soutien au Doyen Amadou Diouldé Diallo maintient sa solidarité à notre confrère incarcéré à la maison centrale de Coronthie depuis plus de deux semaines. Ces jeunes invitent à une union sacrée de la presse guinéenne pour soutenir le mis en cause qui serait poursuivi pour ‘’Outrage au chef de l’Etat ’’. L’annonce a été faite par le coordinateur du mouvement, Sayon Camara.
Sayon Camara s’interroge du silence des associations de presse. « En tout cas on voit moins d’engouements de la part des associations de presse. Ce n’est pas le doyen Amadou Djouldé qu’il faut voir mais la loi L002. Elle n’est pas négociable. (…) Il (Amadou Diouldé) a été invité comme journaliste et il a communiqué par voix de presse. (…) on ne sait pas pourquoi ces association sont muettes mais on se dit que le silence n’a pas sa place pour le moment », a exprimé ce journaliste, secrétaire de rédaction de la télévision Star21.
Dans son intervention, notre interlocuteur dira que l’heure n’est pas au préjugé. C’est pourquoi il invite les autorités à se référer de la loi L002 pour juger notre confrère : « On n’a pas dit qu’il a raison ou il a tord sur le chef de l’Etat mais deux conditions nous poussent à le défendre pour qu’il soit jugé conformément à la loi L002. Donc il faut qu’on enlève l’équivoque pour veux qui pensent que nous sommes entrain de défendre le doyen face au chef de l’Etat », a-t-il clarifié.
Le collectif a rencontré dans la journée du vendredi, des associations de presse entre autre, l’AGEPI, l’UPLG, le représentant des Repoters sans frontières en Guinée pour leur accompagnement. « Ils se sont indignés et la plupart se sont dit qu’il n’est pas encore tard pour bien faire. Ils nous ont encouragé pour dire que ce que nous sommes entrain de défendre une valeur donc ils nous accompagnent surtout les plans », s’est-il réjouit.
Une rencontre est prévue entre le collectif et la HAC dans les prochains jours, a indiqué le coordinateur du mouvement.
Rédaction