Suite à l’augmentation du prix du carburant à la pompe, des transporteurs sur la nationale Kindia-Bangouyah une distance de 45 km se montrent plus puissants que le gouvernement en ajoutant 20000 gnf sur l’ancien tarif. Avant, les usagers payaient 30. 000, et aujourd’hui, ils payent 50.000 fg.
Dans un entretien accordé à nos confrères d’avenirguinee.net, ce lundi 09 août 2021, le Coordinateur général des impactés, Me Oumar Aissata Camara a attiré l’attention des autorités afin de venir au secours de ces sinistrés.
Selon Me Oumar Aissata Camara, la situation économique de ces sinistrés est aggravée. «D’ailleurs la situation est aggravée pour ces impactés, parce que, je disais tantôt, le transport a augmenté. Avant le barrage Souapiti, il y a avait des localités où on pouvait payer 30.000gnf, d’autres 40.000gnf, au fur et à mesure. Il y avait des localités où on pouvait accéder à 50.000, après le remplissage, les routes ont été coupées. Suite à ces coupures, il y eu une première augmentation du transport. Partout on payait 30.000 c’est devenu 40.000gnf ou plus. On était entrain de discuter cela avec les plaidoiries qu’on avait fait à l’endroit du gouvernement pour qu’on est des routes afin que le transport redescend, on n’a pas fini de traiter ces plaies, on augmente à nouveau le carburant. Donc, vous pouvez vite comprendre ce que ça fait comme conséquences sur les impactés de Souapiti. Aujourd’hui les transports sont doublés, partout on payait 40.000gnf on paye aujourd’hui 80.000gnf, et on ne peut pas accéder à cet endroit ».
Poursuivant, il a lancé un message au gouvernement. « Nous demandons au gouvernement d’avoir pitié de la population impactée mais aussi la population entière. Quand nous prenons cette période pandémique, vous constaterez que dans ces zones impactées il n’y a même pas de kits sanitaire, et quand il y’a eu réinstallation, les postes de santé ont été construits par endroit, mais les postes qui ne sont pas équipés ».
Parlant des démarches effectuées auprès des autorités, le coordinateur nous indique que depuis qu’ils ont appris cette nouvelle, ils se sont levés pour trouver solution. «Depuis que nous avons appris cette nouvelle, on s’est mis à table pour analyser la situation. Nous avons tenu une réunion, les 24h qui suivent. Nous allons faire un écrit, adressé au Premier ministre Chef du gouvernement ».
Rédaction