L’union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) organisera son congrès national au mois de novembre prochain. A cette occasion, Marie Ivone Coumbassa, la trésorière de ladite structure donne quelques précisions. C’était au cours d’une interview accordée à nos confrères de fatala-infos.com.
Selon elle, ce congrès permettra d’unifier l’USTG en mettant en place un seul bureau exécutif qui va désormais s’atteler à la défense des intérêts moraux et matériels des travailleurs de Guinée. « Nous organisons ces congrès pourquoi? C’est parce que nous sommes à la porte du congrès national de l’USTG. Le mandat arrive à échéance le mois de novembre. Et pour cela il faut automatiquement que l’USTG renouvèle le bureau, que le congrès soit fait. Et nous souhaitons faire ce congrès inclusif. Il n’y a pas de l’USTG d’Abdoulaye Camara ni de Sow c’est l’USTG en général. Tous ceux qui sont membres et qui savent qu’ils ont des adhérents seront tous invités ».
Plus loin, elle a invité les responsables syndicaux à œuvrer pour l’union et pour la défense de l’intérêt de la classe ouvrière. « Nous appelons tout le monde de s’impliquer pour voir la vraie USTG qui n’est pas une petite Centrale. On est en train d’aujourd’hui de refonder notre pays pourquoi ne pas refonder aussi le mouvement syndical ?
Il faut qu’on accepte que le mouvement syndical soit refondé. Qu’on mette des personnes qu’il faut à la place qu’il faut. Des hommes qui peuvent défendre les travailleurs et les travailleuses de notre pays. Nous voulons suivre les traces des fondateurs feu Ibrahima Fofana et Louis Bemba Soumah qui nous ont devancés. Nous devons être conscient, regarder les valeurs de l’USTG parce que, l’USTG a toujours été une centrale responsable. Et après ce congrès là je pense qu’il y aura qu’une seule USTG parce que c’est les travailleurs qui vont départager les gens. Ayons le courage de nous dire la vérité, de se regarder dans le miroir parce qu’il y a des travailleurs qui souffrent énormément. Vue notre division, il y a beaucoup qui ont perdu leur boulot injustement et on ne peut pas les défendre. Je ne suis pas d’accord que les travailleurs se retrouvent devant les faits accompli à cause de notre division. Il faut qu’on se pardonne et que le train de l’USTG bouge maintenant ».
Aboubacar Camara