Dans la journée de ce jeudi, 28 septembre 2023, le parti Union des Forces Républicaines (UFR) à travers son conseil national de la jeunesse a organisé une lecture du saint Coran pour les victimes du massacre du 28 septembre 2009. La cérémonie s’est déroulée à son siège à Matam.
A cette occasion, Ousmane Tolo Soumah, responsable de la jeunesse de l’UFR a indiqué que c’est une initiative qui vise à pérenniser la paix et la quiétude sociale en Guinée.
Avant de faire mention d’un éventuel témoignage de Sydia Touré, Président dudit parti au procès du 28 septembre 2009 qui a toutefois été organisé par le CNRD.
«Vous savez très bien depuis le 28 septembre 2009, il y a eu des évènements qui se sont passés au stade du 28 septembre, et après cet événement, ce sont des actes purement sociaux et à la fois religieux que nous nous sommes orientés pour au moins organiser cette lecture du saint Coran.
Donc, c’est une initiative des jeunes du parti. Parce que moi-même j’étais au stade du 28 septembre mais c’est Dieu qui a voulu que je m’en sorte ainsi.
Donc, il faudrait qu’on se souvienne d’eux à chaque moment pour prouver à leur parents qu’ils ne sont pas dans les oubliettes. C’est une manière pour nous de contribuer pour le repos de leurs âmes.
C’est pourquoi le conseil national des jeunes a organisé cette cérémonie ce matin pour commémorer tous ceux qui sont tombés dans la réclamation de leur droit en démocratie».
Par rapport à un éventuel témoignage du Président Sydia Touré au procès du 28 septembre 2009, ce cadre de l’UFR estime que cela relèverait de sa propre décision : «Le temoignage du Président Sidya au procès du 28 septembre dépend de lui. Parce que nous à notre niveau on a récemment eu des échanges avec la fédération internationale des droits humains et j’avais même donné mon aval soi-disant que je vais témoigner. Donc c’est à lui de décider s’il va témoigner», a-t-il souligné.
Pour finir, il a dit ceci: « C’est une très bonne chose d’avoir entamé le procès du 28 septembre, mais de notre côté nous réclamons justice pour tous ceux qui sont tombés. J’invite à tous les acteurs de la société civile, à tous les acteurs politiques de penser aux victimes. Parce qu’il y’avait des leaders présents en ce moment seul Dieu a voulu qu’ils s’en sortent. Donc, il est de notre devoir de penser à eux à travers des prières même si à chaque date anniversaire du 28 septembre et pourquoi ne pas en faire une commémoration nationale», a-t-il souhaité.
Amadou Kanté