Le Mouvement des Djalonkés Et Amis Pour la Défense Des Acquis De La République (MODADAR) a organisé une journée de vulgarisation du projet de la nouvelle Constitution. La cérémonie a eu lieu le dimanche 03 août 2025, dans la salle de conférence de la mairie de Matoto.
Cette rencontre, éducative et la sensibilisation sur le projet de la nouvelle Constitution a connu la présence massive des ressortissants de la communauté Djalonkés résident à Conakry, les ressortissants de la région de Faranah résident à Conakry, les sages, la jeunesse et les femmes issues de cette communauté.
Au sortir de la salle, le coordinateur de MODADAR Demba Touré, très satisfait de cette rencontre, revient sur l’objectif principal de ladite rencontre. « On est là, pour accompagner le Président Mamadi Doumbouya, voté le Oui, le 21 septembre 2025, pour montrer à l’opinion nationale et internationale, que cette constitution nous ressemble et rassemble. Ceux qui ont participé à cette réunion, seront les messagers pour vulgariser le contenu du projet de cette nouvelle Constitution à travers leurs quartiers, pour que chacun retrouve son épingle des jeux dans cette constitution ».
Pour sa part, le parrain de cet évènement, Abass Camara a donné beaucoup plus de détails sur l’activité. « L’objectif principal de cette rencontre, c’est la sansibilisation sur la vulgarisation du projet de la nouvelle constitution au sein de la communauté Djalonké. Le sujet phares de cette rencontre c’est d’amener notre communauté, qui est transversale à s’approprier du projet de la nouvelle Constitution, à comprendre l’importance pour nous, et ce qu’on peut tirer aujourd’hui comme profit ».
De son côté, le président de la communauté Djalonké à Conakry, El Hadj Alhassane Camara, un cadre à la retraite a livré ses impressions. « Mes sentiments sont les meilleurs, dans le sens que le contenu n’a laissé pour compte, aucun aspect de la vie de la population. Nous sommes en train maintenant de dire, Dieu merci, merci à MODADAR d’avoir organisé ça, nous sommes en train de sensibiliser, de vulgariser, de diffuser, même au sein de notre campagne dans la langue Djalonké. Par ce que, Dieu n’a pas donné la chance à tout le monde de venir à l’école. Ceux-là qui sont restés aux villages, ils sont plus nombreux que les intellectuels. Par patriotisme, nous sommes en train de leurs faire part, de leurs faire savoir le contenu du projet de la nouvelle Constitution, pour adhérer massivement ».
Pour finir, El Hadj Alhassane Camara a lancé un message à la communauté Djalonké. « Nous sommes en train de donner de bons conseils à la population, pour voter. C’est pourquoi nous avons mis en avance la sensibilisation et la vulgarisation de la nouvelle Constitution. Mais, au moment où je vous parle les 80 % des Djalonkés sont informés du contenu et jusqu’au jour du vote, nous nous ne fatiguerons pas à expliquer le contenu de la nouvelle Constitution au reste de la population ».
Mohamed Lamine Dramé