Un journaliste a été violemment agressé par un groupe de jeunes, ce vendredi 13 Août 2021, à Doko, une sous-préfecture situé 45 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Siguiri. L’acte s’est produit aux environs de 11heures, alors qu’il était en pleine exercice de son métier.
Tout était parti d’un acte pris par le bureau du district pour la fermeture d’un site d’exploitation anarchique de l’or dans le centre-ville de Doko où se fasse l’extraction illigite de l’or dans les domiciles privés.
Selon nos informations ce groupe de jeunes en colère aurait protesté contre cette décision du bureau de district. Ils ont pris d’assaut la ville pour manifester. Cette manifestation n’a été qu’une courte durée. Notre confrère était parmi la mission du bureau du quartier qui s’est rendue sur les lieux.
Dans la foulée le journaliste Djanko Dansoko avait réussi à s’échapper sur sa moto, et il a été pourchassé par un groupe de jeunes jusqu’à Tatakourou un district situé à 5 kilomètres de Doko. « Vous avez il y’a des gens qui font des exploitations anarchique à Doko ville, j’étais en compagnie avec les membres du bureau de district de Doko, qui ont décidé de fermer ce site illégale, c’est là-bas nous sommes restés un groupe de jeunes est venu nous trouver pour s’opposer. Comme ils étaient nombreux et très en colère ont s’est dirigé à la gendarmerie nationale de Doko, ils sont d’aller nous bloquer la route, c’est là j’ai pris ma moto pour continuer mon chemin. Arrivée à Tatakourou, je voudrais prendre de l’essence, j’ai vu ce groupe de jeunes minus des armes blanches dernière moi, pour dire quoi que je vais sortir dans la station, qu’ils vont me faire ce qu’ils veulent. Ils m’ont insulté Père et Mère avec les maux hostiles contre ma personne et ma famille.
Ils ont dit qu’ils ne veulent plus me voir à Doko. J’ai été appelé par un inconnu à Doko pour m’insulter père et mère que j’ai diffusé le communiqué tu nouveau bureau de district à Doko », explique notre confrère.
Joint par téléphone, le porte parole des jeunes manifestants, Namory Keïta, affirme. « Ils nous ont imposés un bureau de district illégal et illégitime, on ne sait pas encore attendu d’un même point, ils se sont permis à prendre une décision pour appliquer sur nous, on ne serait pas d’accord avec ça. Et Djanko Dansoko était avec ces gens-là sur le terrain, c’est pourquoi il n’a pas été épargné de notre agression et ont ne veux plus lui voir à Doko », t’il indiqué.
Il faut rappeler que la liberté d’expression se porte mal dans cette zone minière, car les hommes de medias sont volontairement opprimés dans l’exercice de leur travail métier.
Source fatalainfos