Ministère de l’information et de la communication : Ibrahima Sory Cissé promet des radios rurales modernes et accessibles

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Ce mardi 18 mars 2025, les cadres promus au département de l’Information et de la Communication, évoluant à Boulbinet, ont été installés dans leurs fonctions par M. l’inspecteur général Ismaël Fanta TRAORÉ. Quelques heures après sa prise de fonction, le directeur général de la Radio Rurale de Guinée, Ibrahima Sory Cissé, précédemment directeur général adjoint de la Radio Rurale de Guinée, a confié sa volonté de poursuivre ses nombreux efforts pour rendre la radio plus proche des citoyens.

Après deux ans passés au poste de directeur général adjoint (DGA) de la Radio Rurale, vous êtes aujourd’hui nommé directeur général (DG). Tout d’abord, quels sont les sentiments qui vous animent ?

Sentiment de réconfort et de fierté, doublé de remerciements à l’endroit du chef de l’État, le général d’armée Mamadi Doumbouya, pour la confiance placée en ma modeste personne. En me nommant d’abord DGA de la Radio Rurale de Guinée il y a deux ans, et aujourd’hui, sur proposition de M. le ministre de l’Information et de la Communication, DG de la Radio Rurale de Guinée, je me dis qu’il faut remercier le chef de l’État pour son leadership et son esprit de développement qu’il met à l’actif des Guinéens au quotidien. Sentiment de fierté et de réconfort également envers M. le ministre de l’Information et de la Communication, qui a cru en moi en me proposant à ce poste, pour investir mes compétences dans ce domaine. Et je voudrais vraiment remercier Son Excellence Fana Souma pour ce choix et cet encadrement.

Alors, bien avant que vous ne soyez DG, on vous a vu à l’œuvre. Aujourd’hui, il y a plus de 30 radios rurales en activité. Quelles sont vos priorités pour les prochains jours ?

Les priorités consistent à continuer à revoir la grille des programmes. Vous savez, la radio repose sur deux éléments principaux : l’écran sonore et la grammaire journalistique. L’écran sonore signifie qu’aucun auditeur ne doit souffrir en écoutant la radio. Il faut donc mettre en place des équipements de collecte, de traitement et de diffusion de qualité pour que l’écoute soit agréable pour les auditeurs. C’était un pari difficile au moment où M. Fana Souma prenait fonction, mais aujourd’hui, ce pari est sur le point d’être gagné.

Nous allons également travailler sur la grammaire journalistique, c’est-à-dire la formation. Même si vous dotez les radios des équipements les plus performants au monde, si la ressource humaine qui doit les utiliser n’est pas de qualité, ces équipements seront inutiles. Nous allons donc perfectionner le personnel de la Radio Rurale de Guinée.

Un autre aspect important est la question de l’énergie. Aujourd’hui, comme vous le disiez, nous avons 38 radios rurales au lieu de 30. Nous avons également des radios qui doivent être installées dans les jours à venir. Il faut assurer la continuité de la fourniture d’énergie pour ces radios rurales.

Grâce à l’implication personnelle de M. le ministre de l’Information et de la Communication, 26 radios rurales sont aujourd’hui dotées de systèmes photovoltaïques. Ces radios fonctionnent 24 heures sur 24, ce qui est une prouesse du gouvernement guinéen. Par le passé, le problème des radios rurales était la question de l’énergie. Les radios fonctionnaient de 7h à midi, puis reprenaient de 18h à minuit. Aujourd’hui, avec les systèmes photovoltaïques, l’espace médiatique est occupé en continu.

Vous êtes aujourd’hui écouté partout. Quel appel lancez-vous à vos collègues des radios rurales ?

J’appelle mes collègues chefs de station et animateurs des radios rurales à se mettre à la disposition de l’État guinéen pour assurer le développement à la base. Nos radios sont des radios-écoles. Il faut aller à la rencontre des paysans, des gardiens des traditions, pour les écouter, comprendre leur histoire et enseigner à la nouvelle génération afin que notre histoire ne soit pas falsifiée ou influencée par des empreintes extérieures.

Je voudrais également remercier M. le ministre de l’Information et de la Communication pour tout ce qu’il a fait pour la Radio Rurale de Guinée et pour les médias en général. Lorsque M. le ministre a pris fonction, de nombreuses radios n’émettaient pas ou émettaient de manière intermittente. Aujourd’hui, grâce à son leadership et à ses efforts, nous avons 32 stations en activité.

En tant que spécialiste de la radio rurale et communautaire, je tiens à souligner que c’est la première fois que je vois l’État guinéen créer deux radios en une semaine : les radios de Sabadou Baranama et de Lola. Par le passé, les radios rurales étaient financées et installées par des partenaires au développement. Aujourd’hui, l’État guinéen reprend la main sur ces médias et leur équipement.

Chaque station de radio rurale rétablie ou relancée marque le retour de l’État dans ces localités. Je tiens à remercier le chef de l’État pour son engagement dans le développement de ce pays. Je ne peux terminer cet entretien sans remercier M. le Premier ministre, Son Excellence Amadou Oury Bah, qui, avec son équipe, s’est déplacé à Sigiri pour lancer la 26e revue annuelle. Ce jour-là, il n’a pas manqué de rendre hommage au ministre de l’Information et de la Communication pour son travail remarquable sur le terrain.

Billetdujour.com 

 

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