Le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, après presque trois années d’avertissements répétés et restés sans effet, a pris une décision à la fois symbolique et structurante pour l’avenir économique de notre pays : le retrait massif de permis de recherche et d’autorisations d’exploitation de carrières permanentes accordés à des sociétés qui foulent au pied leurs obligations contractuelles et les dispositions du Code minier. Ce sont plus d’une centaine de titres miniers — portant sur l’or, le fer, le diamant, la bauxite et bien d’autres ressources stratégiques — qui ont ainsi été purement et simplement retirés.
Certains y verront un acte d’autorité, d’autres une posture de fermeté militaire. Mais il s’agit avant tout d’un acte de haute responsabilité, de patience stratégique et de patriotisme lucide. Ce que le Général Mamadi Doumbouya incarne ici, ce n’est pas la brutalité d’un chef, mais la cohérence d’un dirigeant déterminé à rétablir l’équilibre entre les intérêts privés et la souveraineté nationale. Ce n’est pas un coup d’éclat, mais un acte mûri, porté par la patience d’un homme d’État et la fermeté d’un militaire.
Car pendant que ces sociétés minières conservaient leurs permis dans un tiroir, en attendant de meilleures conditions de marché ou pour nourrir des opérations de spéculation boursière, les ressources nationales, elles, restaient inexploitées. Pire, les populations guinéennes, elles aussi, restaient en jachère : privées d’emplois, d’infrastructures, de retombées économiques et sociales.
La Guinée, qualifiée de « scandale géologique », ne doit plus être le terrain de chasse de groupes qui s’engraissent sans jamais honorer les termes de leurs engagements. Trop souvent, nos minerais ont été extraits à vil prix, transformés ailleurs, et revendus avec une plus-value monumentale, pendant que nos routes restent défoncées, nos jeunes sans perspectives et nos localités riveraines livrées à elles-mêmes.
Le président Mamadi Doumbouya, lors de multiples conseils des ministres, n’a eu de cesse de rappeler aux sociétés minières leurs obligations : installation de raffineries d’alumine sur le sol guinéen, respect des normes environnementales, création de valeur ajoutée et d’emplois locaux, participation effective au développement des zones d’exploitation. Mais à l’évidence, beaucoup ont préféré jouer la montre, s’abriter derrière des clauses floues, ou contourner les règles dans une logique de prédation.
Il fallait donc frapper. Et cette fois, le coup n’est pas symbolique. Il est profond, structurant, et trace un cap. Car il ne s’agit pas seulement de retirer des permis ; il s’agit de restaurer l’autorité de l’État, de redéfinir les termes de la coopération avec les investisseurs, et surtout, de garantir que les richesses guinéennes profitent d’abord et avant tout aux Guinéens.
Comme il aime à le rappeler, la main du Général n’a pas tremblé. Et c’est heureux. Car il est temps que cesse l’ère des contrats léonins, des investisseurs fantômes et des mines dormantes. Il est temps que l’or, le fer, la bauxite et le diamant cessent de nourrir l’illusion d’une richesse fictive pour enfin se convertir en écoles, en hôpitaux, en emplois, en infrastructures, en souveraineté.
En reprenant ce qui appartient à la Guinée, le Président Mamadi Doumbouya ne fait pas que corriger une injustice : il restaure une dignité, celle d’un peuple trop longtemps dépossédé. Il envoie un signal fort à tous les partenaires économiques : désormais, la Guinée se tient debout, fière, souveraine. L’État est de retour. Et avec lui, l’espoir d’une nouvelle ère où les richesses du sous-sol ne seront plus la malédiction d’un peuple, mais le socle de son avenir.
Avec le Général Doumbouya, l’État a repris la parole. Et cette fois, elle porte.
Que Dieu bénisse la Guinée et des Guinéens.
Honorable Cheick Tidiane Traoré
Secrétaire Exécutif National de la Synergie GMD25
