À l’approche du référendum constitutionnel prévu pour le 21 septembre 2025, le Mouvement Indépendant de Faranah a officiellement annoncé son soutien au vote « OUI ».
Pour mieux comprendre les raisons de cette position, notre rédaction s’est entretenue avec Oumar Camara, ancien maire de la commune urbaine de Faranah et premier responsable du Mouvement.
D’entrée de jeu, Oumar Camara affirme que ce choix résulte d’un long processus de concertation locale :
« Après des mois d’écoute et d’échanges avec les populations de Faranah, notre position est claire : Faranah dit OUI ! Cette nouvelle Constitution nous ressemble et nous rassemble. Elle protège mieux les droits et les libertés, renforce la démocratie locale, et établit des institutions solides, afin que plus jamais aucun pouvoir ne soit au-dessus du peuple. »
Interrogé sur les critiques qui considèrent le référendum comme un simple exercice électoral, le leader du Mouvement balaie cette idée :
« Ce n’est pas un scrutin ordinaire. C’est un véritable choix de société. Voter OUI, c’est choisir l’unité plutôt que la division, l’espoir plutôt que la peur, le progrès plutôt que l’immobilisme. »
Le Mouvement Indépendant de Faranah entend s’investir pleinement dans la campagne :
« Nous irons partout : dans les quartiers, les districts, les villages. Nous rencontrerons les jeunes, les femmes, les sages. Notre mission est claire : mobiliser largement pour un vote massif en faveur du OUI. »
Fidèle à sa tradition politique, Faranah entend jouer un rôle de premier plan dans ce tournant constitutionnel :
« Faranah est une terre de dignité, d’histoire et de courage. Quand Faranah se lève, c’est toute la Guinée qui avance. Nous voulons encore une fois montrer l’exemple et rester en première ligne pour construire l’avenir de la nation. »
En guise de message final, Oumar Camara invite l’ensemble des citoyens à s’unir autour de ce projet :
« Le 21 septembre, faisons entendre notre voix, faisons battre le cœur de la Guinée ! Pour Faranah, pour la Guinée, pour l’unité nationale : votons OUI. »
Propos recueillis par Djiba Kouyaté
