Dans un secteur aussi stratégique que sensible, où les enjeux économiques, sociaux et environnementaux se croisent, peu de cadres publics parviennent à conjuguer exigence technique, intégrité et vision à long terme. M. Ibrahima Khalil Keïta, Directeur Général des Projets Miniers de Guinée, fait partie de cette élite discrète qui préfère les résultats aux discours, le terrain aux projecteurs.
– Un homme de terrain, d’efficacité et de résultats
À la tête de la Nouvelle Direction Générale des Projets Miniers, anciennement Service National de Coordination des Projets Miniers (SNCPM), M. IBRAHIMA Kalil Keïta s’est imposé comme le vigile stratégique des investissements miniers dans notre pays. Sa méthode est simple : le terrain avant tout. En 2023, il a personnellement conduit plus de 50 missions de suivi et d’évaluation sur les sites miniers à travers la Guinée. Qu’il s’agisse du projet Bon Ami (Dynamic Mining), de SPIC à Boffa, ou encore de GEMIC à Santou, il n’a cessé d’imprimer une culture de transparence, d’anticipation et de conformité.
Ces déplacements ne sont pas symboliques : ils permettent d’évaluer en profondeur l’état d’avancement des infrastructures, le respect des chronogrammes, la qualité des installations et la cohérence avec les engagements contractuels. Chaque visite devient un levier de responsabilisation pour les entreprises et un outil de pilotage stratégique pour l’État.
-Un homme de résultats tangibles
Sous son impulsion, la Direction Générale des Projets Miners est devenue une institution réactive et stratégique dans le dispositif minier guinéen. Parmi les résultats les plus marquants :
–Un suivi rigoureux de plus de 51 projets miniers (bauxite, fer, or, diamant, graphite…) avec des audits techniques et financiers systématiques ;
–Une coordination efficace des phases critiques de projets majeurs comme Simandou, en renforçant la concertation entre l’État, les opérateurs et les partenaires techniques ;
–Un accent fort sur la conformité environnementale et sociale, notamment le respect des normes, la sécurisation des sites, et la concertation communautaire.
Ces efforts ont été salués publiquement, notamment par l’attribution de la Palme d’or du Manager public de l’année 2024 lors des Guinea Company Awards. Une distinction que M. Keïta a humblement dédiée à son équipe, soulignant que la performance publique est toujours collective. Plus qu’un simple exécutant, Ibrahima Khalil Keïta est porteur d’une vision forte pour la souveraineté minière de la Guinée. Il milite pour une transformation locale des ressources, avec une industrialisation progressive, une montée en compétences nationales, et une meilleure redistribution des bénéfices au niveau local. En promouvant la redevabilité des entreprises minières, il participe à redéfinir le rapport entre l’État guinéen et les acteurs privés. Ce modèle de gouvernance minière responsable vise à éviter la « malédiction des ressources » et à faire du sous-sol guinéen un levier de développement durable.
Que retenir de ce cadre et expert ? Disons simplement que, M. Ibrahima Khalil Keïta incarne une figure rassurante, pragmatique et engagée dans la gouvernance minière en Guinée. Il ne cherche ni les feux de la rampe ni les honneurs faciles, mais bâtit, à force de rigueur et d’abnégation, les fondations d’une gestion publique moderne des ressources naturelles. Son action pose une question essentielle : et si la réussite guinéenne venait aussi de ces hommes de l’ombre qui, loin des polémiques, travaillent à bâtir un État stratège, transparent et crédible.
Le Comité d’organisation du Salon International des Mines et Carrières de Guinée (SIMIC GUINE 2025)
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