C’est une mauvaise nouvelle pour le continent africain. L’armée tchadienne a annoncé à la télévision d’État, de ce mardi 20 avril, la mort du président Idriss Déby. Idriss Deby est mort de blessures reçues au front.
Selon les résultats provisoires annoncés lundi soir par la Commission électorale nationale indépendante, le président tchadien Idriss Deby Itno a été réélu dès le premier tour de la présidentielle.
Après l’annonce de son décès, un de ses fils, général quatre étoiles à 37 ans et commandant de la garde présidentielle, Mahamat Idriss Déby Itno, dirige un conseil militaire chargé de remplacer le président tchadien Idriss Déby Itno
“Un conseil militaire a été mis en place dirigé par son fils, le général Mahamat Idriss Déby Itno”, a déclaré le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu à l’antenne de la Radio nationale, peu de temps après qu’il eut annoncé la mort du chef de l’Etat – à peine réélu – dans des combats contre les rebelles dans le nord.
“Le conseil s’est aussitôt réuni et a promulgué la charte de transition”, a-t-il ajouté.
Le jeune général de corps d’armée Mahamat Déby apparaissait régulièrement, lunettes noires cachant son regard et en tenue de camouflage, aux côtés de son père dont il contrôlait personnellement la sécurité rapprochée à la tête de soldats de son unité d’élite aux bérets rouges, la toute puissante Direction Générale des Services de Sécurité des Institutions de l’Etat (DGSSIE), plus connue des Tchadiens sous le nom de Garde présidentielle.
L’armée n’a pas indiqué ce qu’elle entendait par “charte de transition”.
Le maréchal Déby, au pouvoir sans partage depuis un coup d’Etat en 1990, avait placé les hommes et femmes de sa famille, de son clan et de sa tribu des Zaghawas à la tête des différentes unités de l’armée mais aussi des grandes institutions et des principaux rouages de l’économie.
AFP