Mory Kaba Président de la Coalition, alliance des partis pour la victoire (APAV) composée de 18 Partis politiques agréé, a participé pour la première fois à la plénière du Collectif des partis politiques (CPP), regroupant la majorité des coalitions politiques de Guinée ; jeudi 6 janvier 2022 au QG de l’Union des forces démocratiques de Guinée l’UFDG situé à Hamdallaye CBG. Objectifs de la rencontre : était de réfléchir sur les questions techniques liées à la prochaine rencontre prévu au siège du PADES, aussi concernant cette transition dirigée par le colonel Mamady Doumbouya. Le jeune politique, président du parti Avenir d’une Guinée nouvelle(AGN) ayant jamais pris part aux séries de rencontres du CPP depuis sa création, doit apogée sa signature lors de la prochaine rencontre au siège du PADES situé à Nongo.
Au sortir de cette réunion, Mory Kaba Président de l’APAV se dit favorable au débat contradictoire avec ses pairs sur les vraies questions liées au chronogramme, et délai de cette transition, sans cacher la position de la coalition sur la durée de la transition.
« J’ai pris part à cette réunion pour la première fois en tant que président de la coalition l’alliance des partis pour la victoire (APAV,) j’ai pris part au débat les choses ont avancé c’est dans ce cadre j’ai été demandé d’aller signer la prochaine réunion siège du PADES relativement à la question électorale, vous savez la vérité n’est pas quelque chose qu’on possède, ce n’est pas à l’apanage d’une personne ou un groupe de personnes, mais la vérité peut seulement sortir à travers un débat contradictoire effectif, participatif et sincères dépourvu de toutes passions. A cet effet nous avons une position nous venons discuter les questions qui concernent le pays, mais nous pensons que cela ne soit pas se baser entre les acteurs seulement sur les questions électorales », a-t-il dit.
Parlant de la classe politique guineenne, il précise que cette classe politique doit être assainie à travers des audits. « Comme je tiens à le dire, et je précise il faudrait que vraiment la classe politique soit assainie, pour qu’elle soit assainie il faut qu’on fasse des audits pour qu’il puisse faire en sorte qu’il y’a des candidats qui soit exemptés de tous reproches, de tous détournement de deniers publics dont les cadres se sont longtemps servi dans ce pays, pour que les candidats compétent, compétitive hommes et femmes puissent compétir pour que les guinéens puissent élire le prochain président de Guinée ».
Et de préciser : « Je ne peux faire allusion à une personne vous savez les audits c’est la police vous comprenez ce n’est pas les hommes qu’il faut viser, mais je pense que la Guinée est un pays immensément riches, tous les grands économistes sont d’accord si y’a une bonne gestion de la chose publique la Guinée peut décoller en un déclic de main. Alors c’est pourquoi Il est impératif aujourd’hui de questionner le passé, en questionnant le passé il faut demander bien ce qui ont géré ou constitué la vie de cette nation ce qui étaient impliqué dans la gestion de la chose publique pour que en fin on puisse qui a fait quoi en Guinée pour que les candidats compétiteur puisse aller aux élections », a-t-il précisé.
S’agissant sur le chronogramme, le président de la coalition l’alliance des partis pour la victoire (APAV), Mory Kaba estime qu’il faut donner le temps au CNRD pour créer une nouvelle Guinée.
« Il va falloir impérativement donné, du temps au CNRD pour créer une nouvelle Guinée, sur lesquelles nous allons créer une nouvelle Guinée qui pourrait répondre aux aspirations du peuple de Guinée. Sur le chronogramme, nous estimons, qu’il va falloir donner le temps au CNRD de proposer un calendrier, c’est ce calendrier qui va déterminer la date et le délai de la transition qui sera certainement discuter par les acteurs politiques. Par exemple si nous étions à la place du colonel Mamady Doumbouya et le CRND nous estimons que le délai minimale devrait, être au moins 3 ans, parce que en 3 ans selon ce que nous avons mis comme travail, on pourra non seulement organiser les élections notamment le référendum, les élections locales, législatives, et ensuite les élections présidentielles », estime-t-il.
Aboubacar Pastoria Camara