Les 26 et 27 décembre derniers, la préfecture de Macenta a connu des violences meurtrières entre deux ethnies. Suite à cet événement douloureux, la jeunesse Manigna a demandé à la justice guinéenne d’accélérer les enquêtes afin de traquer, juger, et punir tous les commanditaires. L’annonce est ce lundi 1er février 2021 à travers une conférence de presse animée par des responsables de ladite structure.
Tout d’abord, la jeunesse Manigna a déploré cet acte de violence, avant de présenter les condoléances aux familles des victimes.
Selon Mory Oulén Camara, le nom Manigna est la déformation de deux mots Malinkés : Mandén et gna traduit littéralement, les yeux ou les représentants du Manding. « Quand bien même que le Malinké est la déformation de Mandén ka. La communauté Manigna est autochtone de plusieurs anciennes provinces précoloniales notamment Maou, Koyah et Odienné en Côte-D’ivoire, Danfing au Burkina Faso et au Mali, Gboni au Liberia, Gbè, Konia, Simandou, Kouadou, Konokoro ni Maidou, Boussé, Koningo….. »
Pour lui, ce problème est simple à résoudre, car dit-il tous ceux qui s’agitent dans les stériles revendications de paternité de Macenta centre connaissent leurs villages respectifs. « Seule la famille kourouma, héritière du fondateur Soni Tènè Bakary n’a autre que village que Macenta centre ».
Il a enfin demandé à la justice guinéenne d’accélérer les enquêtes. « Pour remédier à tout cela une fois pour toute, nous demandons humblement a la justice guinéenne d’accélérer les enquêtes afin de traquer , juger et punir tous les commanditaires de ces agitations a la hauteur de leur forfaiture », conclut-il.
Salifou Bountou Camara