Comme prévu, les forces sociales de Guinée ont organisé une marche pacifique sur toute l’étendue du territoire national, ce mardi 10 juillet 2018. A Conakry, ils sont nombreux, ces acteurs de la société civile qui ont coordonné cette manifestation pour éviter des incidents.
Cette marche des forces sociales est survenue suite à l’augmentation du prix du carburant à la pompe de 8000fng à 10000fng par le gouvernement depuis le 1er juillet dernier.
De rond-point de la tannerie, de Gbessia jusqu’à l’esplanade du stade 28 septembre, la motivation est la même et l’objectif principal c’est de pousser au dirigeants guinéens de revenir sur leur décision en diminuant le prix du carburant à 8000fng.
Arrivées (des forces sociales de Guinée) à l’esplanade aux environs de 13 heures, les discours de remerciement et d’avertissement ont été prononcé par certains acteurs de la société civile guinéenne.
C’est le cas de monsieur Abdouramane Sanoh, président de la PCUD qui n’a pas fait du cadeau au gouvernement de Dr Ibrahima Kassory Fofana. « Je voudrais au nom des forces sociales de Guinée, vous dire merci pour cette mobilisation massive, pour dire non à l’injustice sociale. Nous vous demandons de demeurer mobiliser, parce que, notre combat n’est qu’a ses débuts. Ils vont tenter de nous dissuader, de nous intimider et de nous distraire, nous devons tout simplement garder notre calme, être lucide et continuer avec fermeté sans recule dans le combat que menons pour la justice sociale de notre pays. Les pauvres populations ne vont plus continuer à être sacrifier dans ce pays a cause d’une minorité qui n’arrête d’exploiter et de dominer notre pays comme une colonisation » a-t-il martelé.
De son coté, Dr Dansa Kourouma, président du CNOSC-G à dans une déclaration a sanctionné les gouvernants du pays et promet de continuer le combat jusqu’à la satisfaction de la population guinéenne. « Aujourd’hui c’est carton jaune, demain c’est carton rouge » déclare-t-il.
A rappeler que les forces sociales de Guinée ont déclaré la journée de ce mercredi 11 juillet 2018 sur toute l’étendu du territoire nationale ‘’journée ville morte’’.
Ousmane Baga Conté