La Guinée dans son ensemble, la Guinée Maritime en particulier est confrontée à une aggravation des facteurs de dégradation de ses ressources naturelles. Pour remédier à cela, un atelier d’analyse de la vulnérabilité et de l’adaptation au changement climatique s’est tenu ce mercredi ,06 novembre 2019.
Dans son discours, le ministre de l’environnement des eaux et forets, Oyé Guilavogui a rappelé que la zone côtière de par la diversité de ses écosystèmes côtiers, forêts, mangroves, marins et marécages, estuaire le cours inférieur des fleuves font des côtes guinéennes l’objet de diverses activités socioéconomiques.
Selon lui, le littoral guinéen se trouve être la première zone économique du pays qui abrite près de 38% de la population totale. « Elle fournie par l’intermédiaire de la mangrove 60% de l’énergie domestique de la capitale et des principales villes côtières. L’écosystème des mangroves couvrent en 1990 250 mille hectares contre 231 mille hectares en 2015 », a-t-il déclaré.
Il tient aussi à faire remarquer que la forte pression démographique et le flux d’activité économique qui se développe ont entraîné une dégradation du dit milieu et un épuisement progressif des ressources agricoles. « La plupart des populations pauvres de la région s’entache dans la zone côtière et mène des activités socioéconomiques subsistance tel que la pêche, l’agriculture, l’extraction de selle, la production du bois et du charbon de bois dans les zones de mangrove. La plupart de ces activités sont amplifié par les effets combinés des facteurs climatiques qui d’année en année devient très préoccupante. Cette pression a en outre des conséquences directes sur la sécurité animale, alimentaire et le niveau de la vie des populations dépendantes des ressources naturelles en particulier les groupes de population les plus démunis, plus vulnérables », ajoute-t-il.
Pour sa part, Luc Grégoire, représentant du PNUD en Guinée a rappelé que son institution et l’ensemble du système des Nations Unies ont déjà apporté le premier concours. « Et nous rentrons dans une phase très importante de l’analyse approfondie des vulnérabilités et des opportunités offrent la réponse à l’adaptation au changement climatique. Je pense ceci permettra de consolider les stratégies en cours et fédérer les initiatives et programmes », dit-il.
Camara Aboubacar