Le Groupe Organisé des Hommes d’Affaires(GOHA) constate avec amertume que les crises sont devenues récurrentes en guinée depuis près d’une décennie. Pour sortir le pays dans cette période difficile, le président de ladite structure invite les acteurs à une résolution rapide. Cette annonce a été faite par Cherif Mohamed Habdallah dans une déclaration lue ce mercredi, 24 octobre 2018 à Conakry.
Selon lui, ces crises font peser d’énormes menaces sur les personnes et les biens des opérateurs économiques exerçant en république de Guinée. « En témoigne, les commerces pillés à Kindia ou encore ceux fermés régulièrement dans les grandes villes du pays, par suite de crainte d’être vandalisés » dit-il.
Poursuivant, le président du GOHA indiqué que son institution a toujours insisté sur le fait que ces crises et leurs conséquences compromettent la sécurité des investissements en guinée et constituent un frein à la prospérité des activités économiques. « C’est pourquoi, le GOHA invite toutes les parties concernées à cesser de prendre le peuple en otage et à retourner à la table de négociations pour qu’enfin une solution durable soit trouvée et que le pays sorte de ce cycle infernal de crises » lance-t-il.
Concernant les violences enregistrées, au nom du GOHA, le président condamne avec la dernière énergie les propos et actes indignes de certaines personnes qui, en cette période de crise, se comportent comme marchands de la violence, de l’ethnocentrisme et de la haine, dans le seul but de diviser le peuple pour des raisons inavouées. « Pour cela, le GOHA invite toutes les organisations de défense des droits de l’homme, les organisations internationales ainsi que la diaspora guinéenne à traquer ces individus où qu’ils se trouvent afin d’engager des poursuites judicaires à leur encontre pour que cesse leur nuisance à l’égard du peuple guinéen qui n’en a pas besoin » a-t-il martelé.
Pour finir, le GOHA interpelle l’Etat à jouer pleinement son rôle régalien qui consiste à protéger les citoyens et leurs biens sans aucune discrimination et complaisance. « Car seul l’Etat est garant de cette sécurité » conclut-il.
Aboubacar Pastoria Camara
