Depuis l’interdiction des prières collectives des dix derniers jours du mois de ramadan dans les mosquées, par le secrétariat général des affaires religieuses en collaboration avec l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire les fidèles musulmans dénoncent cette décision qu’ils qualifient unilatérale.
Au cours d’un point de presse organisé par l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) ce mercredi 5 mai 2021, le directeur général Dr Sakoba Keita a parlé d’une décision bien réfléchie vu la situation épidémiologique du pays.
Selon Dr Keita, toutes les préfectures ont déjà enregistré un cas. « Le pays est en rouge, toutes les préfectures ont enregistré au moins un cas, seule Beyla n’a pas encore notifié de cas. Conakry et entourage reste les zones les plus affectées », précise-t-il.
Selon lui, le non-respect des mesures sanitaires fait encore défaut. « Le taux de positivité de 12 à 13% contre 1% de l’année dernière pendant le Ramadan », ajoute-t-il.
Pour terminer, le directeur général de l’ANSS a cité quelques sites de vaccination. « Dans cette lutte contre la pandémie, des sites de vaccination restent opérationnels (Plais du peuple, Ligue islamique, les bloozones de Kaloum, de Dixinn, de Sonfonia, de Kagbelen, de Yattayah, de Tomvolia, le stade de Nongo et le stade de Kabinet Kouyaté Matoto ».
Moussa Camara