À quelques jours du démarrage des examens nationaux session 2020-2021, le ministère de l’éducation nationale et de l’Alphabétisation (MENA) a organisé le jeudi 15 juillet 2021 un atelier préparatoire à Conakry à travers le service des examens.
Cet atelier a regroupé l’ensemble des inspecteurs régionaux, les directeurs préfectoraux de l’éducation, les directeurs communaux de l’éducation, les cadres du BSD, les représentants des différentes centrales syndicales du système éducatif et des fondateurs d’écoles privées.
«Pendant ces jours, je suis certain que les techniciens que vous êtes, vous qui avez vécu et organisé des dizaines d’examens depuis plus de vingt ans. Vous saurez obtenir des examens crédibles en proposant un dispositif pertinent pour une gestion transparente des examens de 2021. Moi le novice je vais vous proposer quelques idées, ce n’est pas des décisions je souhaite que vous réfléchissiez là-dessus et qu’au terme de vos travaux collectivement que nous prenions des bonnes décisions ».
Selon Bano Barry, les examens ne sont en rien d’extraordinaire. « Ils sont la fin logique de tout processus d’enseignement et d’apprentissage. Après des semaines de cours et d’évaluations intermédiaires, on organise des évaluations finales durant l’année scolaire des élèves ont eu des bonnes notes, d’autres des notes moyennes et d’autres en fin des mauvaises notes. Pourtant personne ne rend les DCE, DPE, les chefs d’établissements et fondateurs d’écoles privées responsables de ses notes. Je vous demande donc de n’est pas faire les résultats de ses examens un critère de votre performance ».
Poursuivant, il a dit ceci : « Ne tombez pas dans le piège de faire des résultats des examens le critère de votre évaluation. Les inspecteurs, les DCE, DPE, chefs d’établissements du public comme du privé et fondateurs d’écoles privées, votre responsabilité est engagée lorsque vous planifiez, supervisez, favorisez et laissez faire la fraude. Si les résultats ne sont pas à la hauteur de nos espérances, il s’agit là d’une responsabilité partagée entre l’enseignement, la famille de l’élève, l’élève et les encadreurs que nous sommes. Si pour améliorer les résultats de vos élèves, vous organisez la fraude, vous serez coupables comme un père de famille nourrissant ses enfants avec du péché. Vous serez coupables comme éducateur en disant aux enfants et aux familles que la tricherie est un mode de fonctionnement normal. Vous serez coupables comme guinéen en trahissant l’idéal de notre devise nationale (Travail, Justice, Solidarité).
Selon lui, le travail s’oppose à la fraude, à la tricherie car c’est avoir un mérite sans aucun effort. La fraude est injuste, car elle fausse la compétition entre les corrupteurs et ceux qui triment la nuit pour réviser. La fraude est en opposition avec l’idéal du président de la République ‘’gouverner autrement’’ ».
A noter que les examens démarrent le 22 juillet 2021 sur toute l’étendue du territoire.
Barry