Le maire de Dakar aux jeunes d’Afrique : « nous sommes les gardiens de la croissance économique durable de l’Afrique, cultivons le potentiel de création d’emploi »

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Les activités du Forum Mondial de l’Economie Sociale et Solidaire (GSEF)  ont été lancées officiellement par le Président Macky Sall, ce jeudi 4 mai 2023 au Grand Théâtre National de Dakar.

A cette occasion le maire de Dakar, Barthélémy Toye Dias a lancé un message aux jeunes d’Afrique.

Dans son discours, le Maire de Dakar se dit conscient les défis aux quels le continent africain est confronté.

« Je demeure convaincu que nous avons le pouvoir de relever le défi auquel nous sommes confrontés aujourd’hui. Si nous nous engageons fermement à travailler ensemble ici à Dakar, nous pouvons faire la différence, les chiffres nous parlent. Un rapport de la Banque mondiale intitulé ‘’Afrique Numérique, Transformation Technologique pour Emploi’’ publié en mars de cette année, révèle que l’Afrique devrait devenir le plus grand marché de l’emploi au monde d’ici 20100. Avec plus de 22 millions africains entrent chaque année sur le marché de l’emploi. Il est cruciale pour les pays africains d’adopter les technologies numériques pour stimuler la productivité et créer des opportunités d’emploi ».

Selon lui, nous devons tirer à partir de la technologie pour relever le défi en matière d’emploi et promouvoir une croissance économique durable.

« Permettez-moi avant d’évoquer ces opportunités de faire un bref rappel des défis importants aux quels notre continent est confronté en matière de qualité de l’emploi et sa forte dépendance à l’égard des emplois informels.

Selon le bureau international du travail, 95% des jeunes travailleurs africains sont employés dans le secteur informel ».

Dans la même logique, le Maire Barthélémy lance un message aux jeunes d’Afrique. « Jeune d’ici, jeune d’ailleurs, jeunes du monde, nous jeunes africains nous sommes les gardiens de la croissance économique durable de l’Afrique, cultivons le potentiel de création d’emploi, d’extension économique et de réduction de la pauvreté, sans notre participation, la vision de l’Afrique forte et prospère pouvait rester une réalité lointaine ».

Aboubacar  Camara, envoyé spécial

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