Ce jeudi, 5 septembre 2019, l’Alliance Nationale Patriotique a annoncé une conférence nationale de verité, de justice et de réconciliation en Guinée. Cette annonce a été faite par le porte-parole de ladite organisation au cours d’un point de presse animée à kipé.
Selon Boubacar Sylla ,porte-parole de cette organisation , cette assise nationale dont les modalités seront à définir , aura à se pencher sur les 61 ans de la gestion catastrophique de la Guinée , afin d’en tirer toutes les leçons , de rendre justice aux victimes , de réconcilier durablement les guinéens , de mettre en place de nouvelles institutions démocratiques viables , adapté a nos réalité ,garantissant un nouveau départ pour la guinée , dans l’unité , la démocratie large et inclusives et le progrès .
Pour lui, les élections doivent êtres conduites par un organe véritablement indépendant et basées sur un fichier électoral fiable, comprenant tous les citoyennes et les citoyens de l’intérieur et de l’extérieur ayant le droit de vote.
« Aucune élection ne doit se tenir sans ses préalables. En tout état de cause, l’actuel chef de l’Etat devra quitter ses fonctions à l’expiration de son mandat en décembre 2020. Tant qu’une nouvelle assemblée législative ne sera pas élue en conformité avec les nouvelles institutions démocratiques issue de la conférence, le chef de l’Etat ne devra pas légiférer par ordonnance », déclare-t-il.
Il a enfin attiré l’attention du peuple de Guinée, de la communauté africaine et internationale sur la gravité de la situation dans laquelle la Guinée est plongée et les risques d’instabilité et de trouble affectant toute la sous-région, si rien n’est fait pour résoudre la crise politique et institutionnelle actuelle.
Barry