L’Association des Victimes du Camp Boiro (AVCB) réclame toujours la vérité et la justice aux autorités guinéennes contre les tueries du premier régime. Cette annonce a été faite ce jeudi, 24 Janvier 2019 au cours d’une conférence de presse animée à Conakry par les membres de ladite association sous le thème ‘’Contribution des victimes du Camp Boiro à l’accession du pays à l’Indépendance’’.
A l’entame, Abdoulaye Conté, membre de l’AVCB a déclaré que ces victimes ont été traitées de comploteurs par le régime d’Ahmed Sékou Touré et que, la seule accusation porté contre les 88 pendus, était que, ce sont eux qui ont porté des armes pour tuer les guinéens lors de cette agression.
« Il y a eu plus de 80 complots en Guinée. La vraie différence entre ces cinq cent mille victimes et les 88 pendus, c’est que les 80 pendus, ont été cherché chez pour leurs accusés d’avoir participé ce complot. Si on les avait pris avec les fusils en mains contre les guinéens, on aurait parlé de différence. Mais, ce n’est pas le cas », rappelle-t-il.
Poursuivant, il a rappelé que leurs parents qui ont été les compagnons de Sékou Touré, qui ont servi le pays, pour des raisons personnelles, étaient passés sous les pressions d’exécution. « En 84, il n’y avait plus de compagnons de Sékou Touré, il les avait tous exécuté. Les quatre pendus du pont 08 Novembre, qui étaient-ils ? » S’interroge-t-il.
À rappeler que cette conférence de presse est tenue en prélude de la commémoration de l’agression portugaise, le 25 janvier 1970.
Aboubacar Pastoria Camara