Ce samedi, Ahmed Kanté, administrateur général de la société minière AGB2A-GIC, a effectué une visite de courtoisie au grand imam de la mosquée centrale de Labé, Elhadj Badrou Bah. Cette rencontre s’est tenue en marge du lancement du Fan Club Général Mamadi Doumbouya et de la formation des agents vulgarisateurs de la nouvelle Constitution.
Accompagné de ses partenaires de la société chinoise Sinohydro, l’ancien ministre a réaffirmé son attachement aux traditions locales en sollicitant les bénédictions des autorités religieuses avant toute grande initiative.
Au sortir de l’entretien, Ahmed Kanté a rappelé les liens anciens qui l’unissent à Elhadj Badrou Bah. Il a notamment évoqué une cérémonie organisée il y a une dizaine d’années par son association Aimer la Guinée, au cours de laquelle des lits avaient été remis à l’hôpital régional de Labé, en présence du grand imam. Des dons avaient également été effectués à la prison centrale.
« Ces moments restent gravés dans ma mémoire. Ils traduisent une vision partagée autour de l’engagement communautaire et de la solidarité », a-t-il déclaré.
Durant la rencontre, le responsable d’AGB2A-GIC a présenté les défis auxquels son entreprise est confrontée, soulignant qu’il s’agit de réalités normales pour une structure en phase de développement. Le grand imam a écouté avec attention et formulé des prières pour la réussite des projets en cours.
« Nous avons été accueillis avec beaucoup de considération. Le grand imam a également reçu nos partenaires avec une hospitalité remarquable », a ajouté Ahmed Kanté.
Pour lui, cette démarche s’inscrit dans une logique de responsabilité sociale et de respect des valeurs culturelles et religieuses.
« Les bénédictions des autorités religieuses sont essentielles. Elles nous accompagnent dans notre volonté de travailler pour la paix, la cohésion sociale et le développement », a-t-il conclu.
Par cette visite, Ahmed Kanté renforce ses liens avec les acteurs spirituels de sa région et réaffirme son engagement en faveur d’un développement ancré dans les réalités locales.
Moussa Keïta