Suite à la sortie médiatique de l’Union pour la Défense des Sinistrés de Souapiti (UDSS), à laquelle, elle a dénoncé le non respect de l’accord entre le projet et la population riveraine, le chargé de communication dudit projet contredit et lance un défi à ladite structure. Il l’a avoué lors d’un entretien accordé à notre rédaction ce lundi 19 aout 2019.
A l’entame, le chargé de communication du projet Souapiti, Alpha Kaba Diakité a précisé que le mot sinistré n’a pas sa place dans cette affaire. « Nous, nous ne pouvons pas parler de sinistrés. Pour nous, sinistré nous renvois à une image de catastrophe et il n’est pas question de cela », déclare-t-il.
Selon lui, le projet a évolué dans le cadre d’un projet bien pensé à l’Etat. « Avant la mise en place de tous ceux qui valaient pour construire le barrage, les préalables étaient opérés. Je commencerai par vous dire qu’il a eu une étude de faisabilité de barrage de Souapiti, puis à côté, il a eu ce qu’on appelle, le PGES (le plat de gestions environnementales et sociales).
Poursuivant, il a indiqué que toutes les études ont été faites par ce que le projet savait que, quand on construit un barrage, il aura forcement des impactes sur les populations environnantes. « On ne peut pas construire le barrage sans avoir eu a pensé sur tous ceux que le barrage va créer comme malaise. Donc il ya tout un environnement mais il ya aussi les citoyens qui sont établies dans leur géographie définie », a-t-il ajouté.
Parlant la manière de déplacer la population, le chargé de communication précise. «Quand on décide de les déplacer, on prend contact avec la population elle-même, plus les notabilités locales dont les sous-préfets, les imams et les chefs de villages pour choisir le nouveau site de recasement. Nous, nous ne choisissons pas à la place de la population, c’est la population elle-même qui choisit où elle veut aller après avoir quitté leur terre anciennement occupée », indique-t-il.
Pour lui, cette Union travaille pour déstabiliser ou salir l’image du projet. « Nous, à un moment donné on avait voulu les tendre la main puisse qu’ils se sont présenter à nous comme étant des fils du terroir », rappelle-t-il.
Pour finir, Alpha Kaba Diakité a dit ceci. « Nous, ils ne sont pas sensé être nos partenaire sur le terrain dans le cadre du plan de gestions environnementales et sociales. La loi nous fait obligation strictement de travailler dans ces localités avec les sous préfets, les imams, les chefs coutumiers et les chefs de villages », conclut-il.
Aboubacar Camara