Bah Oury, leader du mouvement UFDG Renouveau vient de s’exprimer sur la composition du nouveau gouvernement, marquée par la rentrée de deux figures de l’opposition.
L’ancien ministre de la réconciliation qui s’est confié à notre rédaction a soutenu qu’Aboubacar Sylla et Mouctar Diallo ont le droit d’être investis à des postes de responsabilité dans le pays.
« Ce sont des citoyens guinéens qui ont le droit d’être investis de cette responsabilité dans leur propre pays. Il est tout à fait normal que dans des circonstances particulières, que des personnalités n’appartenant pas à mouvance présidentielle puissent être appelées par le président de la République pour faire partie du gouvernement parce que c’est son pouvoir discrétionnaire. Nous avons un système présidentiel, les ministres et le gouvernement n’ont de compte à rendre qu’au président de la République. Même aux Etats-Unis qui est un régime très présidentiel, dès que le président Barack Obama avait été investi lors de son premier mandat, il avait conservé le ministre de la défense qui était de l’autre bord politique », a indiqué Bah Oury qui a été interrogé par une journaliste d’Africaguinee.com.
Si le leader du mouvement UFDG Renouveau trouve normal la rentrée de Mouctar Diallo et Aboubacar Sylla au sein du gouvernement, il s’abstient cependant de répondre à la question de savoir s’il a été approché ou pas dans le but d’appartenir au giron de l’exécutif guinéen. « C’est non comment », a-t-il dit.
Tout en souhaitant bonne chance au gouvernement, Bah Oury pronostique que les membres de cette nouvelle équipe feront face à de multiples défis.
« Lorsqu’un nouveau gouvernement arrive on ne peut que lui souhaiter bonne chance et de réussite. En plus de cela il faut reconnaitre que le gouvernement qui vient d’arriver sera confronté à de multiples défis. Des défis d’ordre structurel, social, économique. C’est la raison pour laquelle les hommes et les femmes sont investis de cette responsabilité doivent agir dans le sens d’une prise de conscience très nette de leur lourde responsabilité, parce qu’il y va de l’avenir de la Guinée », souhaite Bah Oury.
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