Le moins que l’on puisse dire, c’est que rien ne va au sein de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale. Entre le Directeur Général, Malick Sankon et son adjoint, Ibrahim Kalil Sackho, ce n’est plus le parfait amour, au point que les deux responsables de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ne se parlent plus. Pour le dire en un mot comme en mille, Malick Sankhon en veut à mort à Ibrahim Kalil Sackho. Ce dernier est accusé d’avoir remis main à main les documents comptables et financiers portant sur des détournements de deniers publics de Malick Sankhon au Colonel Mamady Doumbouya pour des fins d’audit.
Dans cette guéguerre, les deux rivaux ont mis à contribution leurs soutiens qui rivalisent d’insultes, de menaces, de propos déplacés, excusez du peu la liste est longue, envers les deux patrons. C’est selon que l’on soit du côté de Malick Sankhon ou de Ibrahim Kalil Sackho qui ne s’adressent plus la parole.
Ce n’est pas tout car le protégé de Malick Sankhon qui lui a escroqué à hauteur de 1 milliard 200 millions GNF au motif qu’il a un ami qui pourrait faciliter une rencontre avec Colonel Mamady Doumbouya, n’est plus en odeur de sainteté auprès du Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale. Au point que son ancien protégé a été interdit de séjour à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et pour cause. La rencontre promise avec Colonel Mamady Doumbouya n’a pas eu lieu et le milliard 200 millions que Malick a donné pour faciliter cette rencontre a été bouffée par son protégé et autres associés qualifiés par le camp de Malick Sankhon de « force du mal et traitres».
En attendant, la guéguerre continue entre les deux camps (celui de Malick Sankon et celui de son adjoint, Ibrahim Kalil Sackho).
Il est donc temps et grand temps pour le Président du Comité National du Rassemblement pour le Développement et Président de la transition, Colonel Mamady Doumbouya de siffler enfin la fin de la récréation au sein de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale. Histoire sans doute de limiter les dégâts et surtout d’éviter le pire entre les deux responsables et leurs soutiens qui se regardent désormais en chiens de faïences au détriment des pauvres travailleurs.
Nous y reviendrons
Source : guineelive.com