Création de L’ANC et coup d’Etat au Niger : Fodé Baldé de l’UFR dit tout

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En Guinée, une autre alliance politique à récemment été mise en place par divers leaders politiques en vue de participer au retour à l’ordre constitutionnel. Denommée Alliance Nationale pour le changement, elle rejoint d’autres du genre notamment, la CORED, etc.

Chose qui a coïncidé avec l’avènement au pouvoir des militaires au Niger suite à un putsch perpétré contre le président en exercice Mohamed Bazoum le 27 juillet dernier. Rencontré au siège principal de l’UFR à Matam, Fodé Baldé responsable de la cellule de communication de ce parti a apporté son analyse suite à cette tendance.

D’entrée de jeu, il affirme que l’UFR ne saurait faire obstacle à une association dont le but est de défendre des valeurs collectives. «Nous sommes républicains encore une fois et nous sommes attachés à la liberté de penser, à la liberté d’association.

Donc on ne saurait s’opposer à des gens qui estiment nécessaire de se mettre ensemble à l’effet de défendre les valeurs auxquelles ils croient. Mais force est de constater que le contexte guinéen impose que toute organisation puisse contribuer réellement au retour à l’ordre constitutionnel. Ce n’est même plus un problème guinéen mais plutôt sous régional parce que nous sommes aujourd’hui dans une zone qui commence à enregistrer un taux élevé de coup d’Etat. Nous espérons donc que l’ANC contribuera en sa manière au retour rapide à l’ordre constitutionnel», a-t-il avancé.

Il est vrai que les coups d’État en Afrique de l’ouest se diversifient, une situation qui va à l’encontre des principes démocratique dans un continent ou la jeunesse aspire à un avenir radieux. C’est pourquoi le responsable de communication de l’UFR a tenu à condamné le coup de force au Niger, avant d’attirer l’attention de la CEDEAO sur la nécessité veillé à l’évolution de la démocratie en Afrique de l’ouest. «C’est quelque chose que nous condamnons, l’arrivée au pouvoir des militaires n’est pas chose à apprécier. Nous on croyait que l’Afrique avait déjà fini avec cette spirale de coups d’État et désormais nous sommes résolument engagés dans des transitions politiques à l’effet d’aboutir à des transitions effectives. Mais force est de constater que ces coups d’État sont un recul démocratique et je pense que c’est le lieu aujourd’hui pour la CEDEAO de joué sa carte de suivi et de celle de la survie de la démocratie dans les pays ouest-africains afin d’encourager le dynamisme de la démocratie», conseille-t-il.

Amadou Kanté

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