Après l’UFDG et l’UFR, des responsables du front national pour la défense de la constitution (FNDC) se sont rendu au siège de du parti des démocrates pour l’espoir (PADES). C’était a l’occasion de leur assemblée générale tenu ce samedi 21 décembre 2019 à Nongo dans la commune de Ratoma. L’objectif était de remercier le parti pour sa participation au combat contre un troisième mandat, mais aussi de les préparer pour les prochaines manifestations.
Dans son intervention, Billo BAH, chargé des opérations adjoint du FNDC a promis que les jours à venir seront déterminants dans la poursuite du combat. «Nous avons compris leur mauvaise foi, nous avons compris qu’ils veulent prendre ce pays en otage. Nous avons sorti des marrées humaines pour montrer qu’on est opposé. Ça ne l’a pas effrayé, ça ne l’a pas fait reculer et nous nous apprêtons à aller une vitesse supérieure. Nous allons maintenir notre calendrier. Nous, nous ne sommes pas paniqués, ce n’est pas parce qu’il s’est prononcé que nous allons sortir dans le sens spontané ».
Selon lui, le 26 décembre 2019, le front nationale pour la de la constitution organisera une nouvelle marche pacifique. « Nous allons faire une marche pacifique. Nous allons prononcer un discours historique, pour une dernière fois attirer son attention, pour lui demander de retirer ce projet funeste, ce projet compromettant pour la construction d’un Etat de Droit en Guinée. On ne pouvait pas le faire sans vous associer, ou vous demander pour vous préparer conséquemment. Parce que le mois de janvier sera un cauchemar pour le professeur Alpha Condé, ça sera un cauchemar pour les imposteurs, ça sera un cauchemar pour tous ceux qui sont en train de promouvoir cette nouvelle constitution », annonce-t-il.
Satisfait de la visite des membres du FNDC, Ibrahima Camara, coordinateur national du PADES a salué cette démarches du front et promet que son parti mènera ce combat a coté de cette plateforme citoyenne jusqu’à la victoire finale.
A rappeler que cette délégation du FNDC était composée de Sékou koundono, Foniké Manguè, Ibrahima Diallo, Baillo Bah et le coordinateur préfectoral de kindia.
Camara